Chère communauté, merci pour le ménage !
Après la première photo prise dans mon bureau privé, j’ai reçu des critiques... tout à fait justifiées. Vos réactions m’ont donné envie d’investir un peu de temps et d’argent dans l’ordre.
Vous avez eu beau gentiment arrondir les angles, j’avoue que je ne m’attendais pas à une telle insistance sur le désordre qui régnait chez moi. En effet, lors de la présentation de la barre d’écran de BenQ, la communauté n’a pas seulement discuté du sens et du non-sens d’une telle lampe, mais aussi de l’ordre ou du désordre de mon bureau perso.
En tant que membres de la rédaction de Galaxus, ne nous contentons pas de tester des appareils dans un environnement proche de la vie. Nous les photographions dans ce cadre. J’ai donc été pris en flagrant délit. Les critiques ont tout à fait raison. L’enchevêtrement de câbles visible était inesthétique et m’agaçait moi-même. Et je n’étais pas fier non plus de mon clavier plein de taches.
Il y a peu de temps, ma collègue Anna Sandner s’est attelée au sujet de la procrastination. Si je peux me permettre un ajout : la pression extérieure fonctionne aussi très bien lorsque l’élan intérieur fait défaut.
Fini, les câbles emmêlés
Commençons par faire l’état des lieux. Plusieurs défis s’additionnent ici. Tandis que le clavier et la souris peuvent être connectés sans fil, l’écran et l’alimentation électrique nécessitent un câble. Grâce à une station d’accueil, le MacBook peut être branché avec un câble USB. Toutefois, cette station d’accueil nécessite, elle aussi, un peu de place, et un câble d’alimentation.
La station d’accueil de Targus est d’ailleurs recommandée aux utilisateurs de MacBook. Elle est certes chère, mais fiable. La connexion à l’écran fonctionne toujours et rapidement, même si, par exemple, on ne réveille l’ordinateur portable qu’avec le clavier ou la souris et qu’on ne l’ouvre pas du tout. En addition, le boîtier ne chauffe pas trop, avantage notable pour les stations d’accueil compactes (et portables).
Nous ne sommes pas au bout des problèmes. Mon travail quotidien consiste à tester des appareils, à les photographier et à les filmer. Autrement dit, la plupart du temps, plusieurs appareils sont branchés, en charge. Smartphones, écouteurs, tablettes, appareils photo, mais aussi microphones ou lumières vidéo.
J’ai tout plein de câbles de chargement. Deux USB-C est pour moi le minimum, et puis j’ai aussi régulièrement besoin du Lightning. De temps en temps, l’horrible micro-USB est également nécessaire, notamment pour les microphones sans fil de Sony, par ailleurs excellents.
Je pourrais fixer la multiprise avec les adaptateurs électriques ainsi que la station d’accueil sous le plateau de table. Mais j’opte pour une boîte à câbles afin d’être flexible et de ne pas devoir installer quelque chose de fixe. Bien sûr, on pourrait aussi optimiser les chargeurs. Cela dit, je ne veux pas produire de déchets électriques supplémentaires et jeter des chargeurs qui fonctionnent bien, simplement parce qu’il existe des variantes plus compactes avec plus de connecteurs et que tout serait ainsi uniformisé.
Enfin de l’ordre dans la boîte
Je me procure une très grande boîte à câbles de couleur noire pour qu’elle se fonde visuellement dans le bureau foncé. La grande LogiLink Kabelbox n’est pas chère, mais pas vraiment haut de gamme non plus. Le plastique rappelle les porte-documents empilables. Le concept est simple.
La boîte dispose d’un couvercle et de deux ouvertures sur les côtés courts. Cela fonctionne bien pour moi, car je les place dans le sens de la longueur sur le bord de la table. Le courant entre par l’arrière, les câbles sortent par l’avant pour charger les appareils et brancher le MacBook. D’autres boîtes offrent plus de flexibilité, mais pour mon usage, cela suffit bien.
Ce qui est déterminant, c’est le grand volume. Il y a de la place pour une multiprise avec cinq ports et un interrupteur, plus une prise triple coudée qui exploite mieux la largeur et laisse suffisamment de place au chargeur encombrant ainsi que la station d’accueil ainsi qu’au bloc d’alimentation volumineux.
La station d’accueil ne dégage pas beaucoup de chaleur, les deux ouvertures suffisent pour la ventilation. Eh oui, malgré tout l’amour du rangement, la chaleur nuit à la performance des appareils techniques. Les cacher sous ou dans quelque chose n’est donc pas toujours une bonne idée.
Cette solution est mise en œuvre rapidement et à moindre coût. À elle seule, la boîte contribue grandement à l’ordre. J’ai même de la place pour y placer le chargeur sans fil. L’avantage d’une grande boîte à câbles est que sa surface reste parfaitement exploitable un étage plus haut. Elle ne prend donc pratiquement pas de place.
Je remplace mon clavier en dépit de ma mauvaise conscience
Au cours des cinq dernières années, j’ai écrit d’innombrables articles sur le clavier peu onéreux de LMP. J’aime les touches courtes et silencieuses. Sans oublier mon repose-poignets bon marché.
Malgré un nettoyage plus ou moins régulier, les touches finissent par se patiner, ce qui est difficile à dissimuler, surtout sur les surfaces blanches. En bref, mon clavier fait grise mine après toutes ces années. Maintenant que le bureau est rangé, c’est encore plus évident.
Un dilemme se présente alors. Changer de clavier alors qu’il fonctionne encore parfaitement ? J’opte pour un compromis. Le vieux clavier est mis sur la touche et peut se reposer dans un tiroir, mais il est prêt à faire un come-back en cas de besoin.
Avant de m’acheter un nouveau clavier, j’ai bien sûr discuté avec notre expert Kevin Hofer. Il a écrit d’innombrables revues et guides sur le thème du clavier.
Pour le bureau à domicile, j’opte toutefois pour une solution très simple qui couvre mes besoins de base, dont un volume de frappe léger et agréable, car je ne suis pas toujours seul dans mon bureau à domicile.
Les goûts et les couleurs
Le choix du clavier est très subjectif. Chaque personne peut évaluer au mieux ce qui convient à son utilisation quotidienne. Cela vaut toujours la peine d’essayer quelque chose de nouveau, de temps en temps.
Au moins, j’ai profité de l’occasion pour me débarrasser d’un câble. Mon nouveau Magic Keyboard se connecte sans fil à mon MacBook. Le prix est correct. Le fait que je doive le recharger via un câble Lightning n’est pas un problème dans mon cas. J’ai de toute façon une telle prise pour les iPhones sur mon bureau et le chargement du clavier est rarement nécessaire. La nouvelle version aurait intégré un scanner d’empreintes digitales. Pour moi, cette fonctionnalité ne valait pas son prix.
Grâce à la communauté, mon bureau à la maison est un peu mieux rangé. Merci pour le coup de pied au cul ! J’avoue que je prends désormais beaucoup plus de plaisir à allumer l’ordinateur chaque matin, sur un bureau bien rangé, que lorsque je devais commencer par me frayer un chemin à travers les câbles enchevêtrés.
Pour le moment, je me garde bien de publier ici une photo de mon dépôt d’appareils de test et de matériel d’emballage. Sinon, je vais devoir recommencer à faire le ménage et à acheter de nouvelles armoires.
Qu’est-ce qui compte dans l’optimisation de votre bureau ? Quels sont vos trucs et astuces ? Dites-le-moi dans les commentaires.
Photo d’en-tête : Lorenz KellerLes gadgets sont ma passion - qu'ils soient utilisés pour le bureau à domicile, pour le ménage, pour le sport et le divertissement ou pour la maison intelligente. Ou bien sûr aussi pour le grand hobby en dehors de la famille, à savoir la pêche.