Conseils SUP pour les débutants : comment éviter les bourdes
Si vous aimez pagayer et que vous êtes sur le point d'acheter votre premier SUP, il y a de petites choses à connaître. Par exemple, le manuel d'instruction, ou ce texte.
Nous faisons tous des erreurs. Par exemple, je me suis un jour plaint de l'affreuse grille d'égouttement d'une nouvelle machine à café. J'ai écrit au service client et ils m'ont répondu : « Nous vous prions de retirer le film de protection. » Cela s'est passé il y a plus de dix ans, mais cela m'embarrasse toujours. Il n'y a pas de prescription pour la stupidité. Pourquoi est-ce que je vous raconte cette histoire dans le contexte du Stand Up Paddling ? Une telle planche offre également aux débutants quelques occasions de faire des gaffes. J'en sais quelque chose, j'en ai fait quelques-unes l'année dernière. Depuis ma visite chez Indiana Paddle & Surf, j'ai gagné en connaissances au niveau du matériel et de ses pièges. Si vous êtes sur le point d'acheter un SUP ou si vous souhaitez simplement en savoir plus sur leur construction, je vous recommande cet article.
Si vous avez déjà votre SUP, je vous conseille de bien conserver une pièce qui semble superflue. Elle ressemble à une poignée de porte cassée et a son importance.
1re erreur : s'énerver trop tôt à propos de la valve
Au plus tard, lorsque votre nouveau SUP sera arrivé chez vous, vous remarquerez qu'il a une valve. Enfin, sauf si vous avez choisi une hardboard. Mais en règle générale, beaucoup optent pour un SUP gonflable. En soi, une telle valve est une bonne chose. Avec le dropstitch, un matériau à l'intérieur, c'est grâce à elle que les planches sont gonflables et donc adaptées aux masses. Mais elle dispose cependant de quelques particularités. La goupille au milieu peut être enfoncée et verrouillée avec un quart de tour. Ensuite, la valve reste ouverte et l'air que vous pompez dans la planche s'échappe donc lorsque vous retirez le tuyau.
Avec un quart de tour dans l'autre direction, le problème est réglé et l'air reste à l'intérieur. Il est conseillé de laisser la valve dans cette position lors que vous stockez et gonflez la planche. En règle général, un petit quart de tour suffit et aucune réclamation ou retour n'est nécessaire. Bien sûr, de telles réclamations arrivent toujours. Après mon expérience avec la machine à café, je peux tout à fait comprendre.
Le deuxième problème de valve est encore plus facile à interpréter comme un défaut. La valve n'est pas collée, mais vissée et peut se détacher. Alors elle n'est plus étanche. Un tel incident peut se produire, par exemple, lors de l'éprouvant voyage depuis la Chine, où les planches sont généralement produites. Le porte-conteneurs est bloqué dans le canal de Suez, le soleil tape fort, les marchandises sont exposées à des températures élevées avant d'atterrir sous nos latitudes et d'attendre l'été dans un entrepôt frais. Ce problème peut être résolu en moins de temps qu'il n'en faut à la valve pour se desserrer. Vous avez probablement mis de côté l'outil nécessaire avec le mode d'emploi et le kit de réparation, si vous en avez-un.
Pour resserrer la valve, votre planche doit être dégonflée. Vous pouvez alors fixer la partie inférieure de la valve au sol et le filetage s'accrochera lorsque vous serrez la partie supérieure avec l'outil. C'est beaucoup plus rapide que de trimballer votre planche jusqu'au bureau de poste et de l'envoyer. Même après l'hiver, un petit contrôle rapide de la valve ne fait pas de mal.
2e erreur : être ko avant la pompe
L'une des premières expériences de SUP est de constater que pomper la planche peut être très physique. Doter la board de la pression nécessaire est éprouvant. Peut-être que vous transpirez déjà, mais que l'aiguille de la pompe ne bouge pas. Afin de ne pas chercher immédiatement le problème du côté du matériel, il est, ici aussi, utile de se familiariser avec le mode de fonctionnement. En effet, la méchante aiguille du manomètre ne bouge pas du tout pendant un long moment. Mais avec un peu de pratique et les bons gestes, vous y arriverez plus rapidement.
Les débutants optent généralement pour un kit, qui comprend la planche, la pompe, la pagaie et le leash ainsi que quelques accessoires. En règle générale, la pompe fournie porte au moins le nom sympathique de « pompe double action ». Cela signifie qu'elle dispose d'une sorte de boîte à vitesse. Un levier que vous pouvez actionner, ou un bouchon que vous pouvez visser et dévisser. Dans une position, vous disposez d'une pompe à double action qui fournit de l'air à la planche lorsque vous tirez et poussez le manche. Cela permet de donner du volume à la planche au début, mais finit par devenir assez épuisant. Dans l'autre position, vous ne pompez de l'air dans la planche que lorsque vous appuyez sur le manche et atteignez ainsi la pression recommandée en toute sécurité.
Le plus facile est de pomper « dans les jambes » avec le dos droit et le haut du corps au-dessus de l'axe. Si vous voulez accélérer le processus, vous pouvez aussi vous procurer une « pompe triple action » ou une pompe électrique. Cependant, pour ceux qui ne louent pas de SUP ou n'ont pas une famille de dix personnes, pomper à la main est un bon échauffement.
3e erreur : manque de prudence lors de la mise à l'eau
La board est gonflée, le pouls est à 120 et vous êtes impatient ? C'est le moment de se mettre à l'eau ! Cette volonté est tout aussi compréhensible que celle des autorités de réglementer les sports nautiques par souci de sécurité. Vous ne savez peut-être pas que votre SUP est considéré comme un « engin de sport nautique de compétition ». Cela signifie, entre autres, que vous devez l'étiqueter de manière lisible avec votre nom et votre adresse et que vous avez besoin d'un gilet de sauvetage ou d'une aide à la flottabilité certifiés avec une flottabilité minimale de 50 Newton par personne à une distance du rivage de 300 mètres ou plus. Il est également obligatoire sur les rivières.
Les réglementations et les problèmes de sécurité sont des choses que notre cerveau aime mettre de côté pendant les belles journées d'été. Après une visite chez les sauveteurs de la SLRG et une discussion sur les accidents de baignade, j'ai fermement décidé de ne plus jamais faire ça. On peut rire des pannes de vannes ou de pompes, mais la blague s'arrête quand on parle d'amande ou d'accidents.
Simple scribe, double papa. Aime bouger, se faufiler dans le quotidien de la famille, jongler avec plusieurs balles et laisser tomber quelque chose de temps en temps. Une balle, par exemple. Ou une remarque. Ou les deux.