La Microsoft Surface Pro 9 à l’essai : des couleurs et des CPU tout neufs, mais pas de prise casque
Test de produit

La Microsoft Surface Pro 9 à l’essai : des couleurs et des CPU tout neufs, mais pas de prise casque

Martin Jud
30/11/2022
Traduction: Stéphanie Casada

Avec la Surface Pro 9, de nouvelles couleurs et de nouveaux processeurs font leur apparition. La tablette est également plus facile à réparer. Pour le reste, pratiquement rien ne change. Cela semble moins excitant que ça ne l’est ; car à l’essai, par rapport au modèle précédent, la performance des CPU augmente de plus de 40 % en multicœur.

« Waouh, cette couleur est vraiment super », me dit mon collègue Kevin lors d’une réunion de la rédaction. Et il a raison, ce bleu saphir métallisé est pas mal du tout. Le fait qu’il ne dise rien sur le nouvel appareil 2-en-1 de Microsoft en soi ne m’étonne pas : à part la couleur, il ressemble aux Surface Pro 8 et Pro X précédentes. Au second coup d’œil, il ressemble un peu plus à la Pro X. En effet, la Surface Pro 9 ne dispose pas non plus de la prise casque.

Brille d’un bleu métallique.
Brille d’un bleu métallique.
Source : Martin Jud

Jusqu’à présent, il y avait la Surface Pro 8 et la Surface Pro X. Désormais, il n’y a plus que la Surface Pro 9. Avec un processeur Intel de 12e génération ou Microsoft SQ 3 – un processeur ARM 5G. Dans cet article, vous découvrirez comment se débrouille la tablette avec Intel. Microsoft m’a prêté la tablette pour que je la teste.

Le clavier et le stylet doivent être achetés séparément.
Le clavier et le stylet doivent être achetés séparément.
Source : Martin Jud

La version Intel a l’avantage de faire tourner sans problème tous les programmes du monde x86, à l’exception des jeux qui nécessitent une carte graphique puissante. Dans la version avec Microsoft SQ3, tous les programmes adaptés au processeur ARM fonctionnent de manière fluide. Les logiciels non adaptés émulent le CPU, ce qui peut entraîner un ralentissement. Je ne sais pas encore si je donnerai une nouvelle chance à la version « ARM » de Windows. Le seul avantage à mes yeux est la 5G, qui manque à la version Intel. Vous devez alors vous connecter au réseau mobile via un hotspot de smartphone.

Mon appareil de test avec un i5 refroidi activement :

Microsoft Surface Pro 9 (13", Intel Core i5-1235U, 8 Go, 256 Go, Sans disposition de clavier)

Microsoft Surface Pro 9

13", Intel Core i5-1235U, 8 Go, 256 Go, Sans disposition de clavier

Microsoft Surface Pro 9 (13", Intel Core i5-1235U, 8 Go, 256 Go, Sans disposition de clavier)
Ordinateur portable

Microsoft Surface Pro 9

13", Intel Core i5-1235U, 8 Go, 256 Go, Sans disposition de clavier

Aperçu des spécifications de l’appareil de test :

Processeur (SoC) :Intel Core i5-1235U – 10 cœurs (2 cœurs de performance jusqu'à 4,4 GHz et 8 cœurs efficaces jusqu'à 3,3 GHz), 12 threads, 12 Mo de mémoire cache intelligente
Unité graphique
intégrée :
graphique Intel Iris Xe
Mémoire vive :SDRAM LPDDR5-5200 de 8 Go
Mémoire de données :SSD de 256 Go (M.2 2230, PCIe 3.0 x4, NVMe, interchangeable)
Écran :écran IPS Multi-Touch 13" (PixelSense Flow Display) avec 2880 × 1920 pixels (267 ppi), format 3:2, Gorilla Glass 5, brillant, 120 Hz, rapport de contraste de 1200:1, prend en charge la saisie au stylet
Connexions :2 × Thunderbolt 4 (USB-C), connecteurs pour clavier (Surface Type Cover) et alimentation (connecteur Surface Connect)
Haut-parleurs
& microphone :
haut-parleurs stéréo de 2 watts certifiés Dolby Atmos, deux microphones de studio à champ lointain
Caméra :caméra frontale avec vidéo 1080p et caméra arrière 10 mégapixels (autofocus, 1080p et UHD), caméra Windows Hello (reconnaissance faciale)
WiFi, Bluetooth :WiFi 6E, Bluetooth 5.1
Capteurs :capteur de lumière ambiante (luminosité et couleur), accéléromètre, gyroscope, magnétomètre
Système d'exploitation :Windows 11 Home
Capacité de la batterie :batterie lithium-ion de 47,7 Wh
Alimentation :65 watts
Dimensions :28,7 × 20,9 × 0,93 cm, 879 g

La Surface Pro 9 est disponible avec Intel Core i5-1235U, avec i7-1255U ou avec Microsoft SQ 3. Pour la mémoire vive, 8, 16 ou 32 gigaoctets (LPDDR5) sont possibles pour la version Intel. Pour SQ 3, il y a 8 ou 16 gigaoctets (LPDDR4). Le SSD est interchangeable. Des configurations de 128, 256 et 512 gigaoctets sont disponibles pour les deux versions, ainsi qu’un téraoctet pour la version Intel. Le boîtier en aluminium est disponible dans les anciennes couleurs platine et graphite, et désormais aussi en vert forêt et bleu saphir. Vous trouverez toutes les Surface Pro 9 proposées dans notre boutique ici.

Si vous commandez la Surface Pro, vous ne recevrez qu’une tablette. Pour l’utiliser comme une tablette hybride, c’est-à-dire également comme un ordinateur portable, vous devez acheter le clavier Signature en supplément. De même, si vous aimez prendre des notes manuscrites ou dessiner, il vous faut aussi le Surface Slim Pen 2 : il existe des offres combinées avec clavier et stylet.

Design et connexions : maintenant plus faciles à réparer

L’aluminium anodisé, que Microsoft utilise depuis la Pro 8 au lieu d’un alliage de magnésium, est froid, lisse au toucher, mais offre une bonne prise en main. L’écran s’étend jusqu’à six millimètres des bords latéraux. En haut et en bas, il y a douze millimètres. Cela peut cependant s’expliquer : le bord inférieur disparaît lorsque le clavier est incliné et les objectifs de l’appareil photo sont intégrés dans le bord supérieur.

Sous le pied se cache un accès direct au SSD.
Sous le pied se cache un accès direct au SSD.
Source : Martin Jud

Un pied fin, mais très stable vous permet de placer l’appareil à presque n’importe quel angle, jusqu’à 165 degrés. Le seul inconvénient, c’est que, pour cela, vous aurez besoin d’un support plat par rapport à un ordinateur portable classique. Mais cela ne me dérange que dans le train, lorsque je pose la tablette hybride sur mes genoux.

Deux Thunderbolt 4.
Deux Thunderbolt 4.
Source : Martin Jud

Sous le pied se trouve l’accès au SSD. Sur le côté gauche, vous trouverez deux connecteurs Thunderbolt 4. Thunderbolt est compatible avec USB-C et offre, outre une connexion rapide des données, la possibilité d’utiliser des écrans externes. Vous pouvez également recharger la tablette par ce biais. Normalement, cela se fait via le connecteur magnétique Surface Connect situé à droite de la tablette. Celui-ci est parfois difficile à brancher. Tout le contraire de la connexion magnétique du clavier en bas de l’appareil. Il suffit de tenir le clavier Signature à proximité pour qu’il adhère fermement et précisément, comme par magie.

Si vous souhaitez brancher des écouteurs, vous devez opter pour des modèles sans fil. La prise jack a disparu, mais il y a toujours la commande de volume et le bouton d’alimentation en haut de l’appareil.

Réparabilité de 7 sur 10 selon iFixit

Les experts en réparation d’iFixit ont démonté la Surface Pro 9. Ils ont évalué sa capacité à être réparée. La tablette obtient une bonne note de 7 (sur une échelle de 1 à 10). C’est réjouissant et marque un tournant, car il y a trois ans encore, la Surface Pro 7 obtenait 3 misérables points.

Bon écran IPS avec support tactile et stylet

L’Écran IPS Multi-Touch avec Gorilla Glass 5 est au format 3:2 typique de Microsoft. Il affiche une diagonale de 13 pouces et une image nette grâce à ses 2880 × 1920 pixels (267 ppi). À la livraison, le taux de rafraîchissement est fixé à 60 Hertz – ce qui consomme moins de batterie. Vous pouvez le régler sur 120 hertz.

Luminosité, uniformité et rendu des couleurs

Pour connaître la luminosité et l’uniformité de l’éclairage de la dalle, je fais appel au colorimètre x-rite i1Display Pro Plus. Cela me permet également de tester la précision et le contraste des couleurs. Je considère comme bonne une luminosité de pointe de 300 nits ou plus. Je suis heureux à partir de 400 nits, car cela permet de travailler même en cas de lumière vive. La lumière du soleil provoque toutefois des reflets en raison de la surface brillante.

Luminosité de pointe mesurée.
Luminosité de pointe mesurée.
Source : Martin Jud

Pour la Surface Pro 9, la luminance moyenne au niveau de luminosité le plus élevée est de 453 nits. À titre comparatif, j’ai mesuré 454 nits pour la Surface Pro 8. Pour le Surface Laptop 5 un peu moins, mais il est tout de même lumineux avec 393 nits. Et le petit Surface Laptop Go 2 atteint 407 nits.

Si je considère l’uniformité, c’est-à-dire la régularité de l’éclairage, l’écart le plus important est de 25 nits (5,6%). C’est relativement peu et je ne peux pas le voir à l’œil nu.

Je mesure deux fois la couverture de l’espace colorimétrique. La raison ? En plus du profil colorimétrique sRGB, Microsoft offre à l’appareil un profil appelé Vivid. Il est censé rendre l’image plus vivante et est activé par défaut. À juste titre, comme le montrent les résultats des mesures. Je me demande pourquoi Microsoft propose différents profils de couleurs si l’un d’entre eux est moins performant dans tous les espaces colorimétriques. Le profil Vivid représente mieux le sRGB que le profil sRGB lui-même. Cela n’a aucun sens et me donne plus de travail pour tester et saisir les tableaux.

Voici une comparaison de la couverture de l’espace colorimétrique avec les deux profils :

Espace colorimétriqueProfil colorimétrique Vivid :
valeur mesurée
Profil colorimétrique sRGB :
valeur mesurée
sRGB99,1%97,2%
DCI-P381,8%69%
Adobe RGB75,4%67,1%

L’espace colorimétrique sRGB utilisé pour travailler et surfer sur Internet est bien couvert à 99,1 % par la Pro 9. C’est bien pour les pros des applications de bureau et de la navigation comme moi. Pour les autres espaces colorimétriques, je pense que la couverture est trop faible. On obtient 81,8 % pour le DCI-P3, important pour la production cinématographique numérique. L’espace colorimétrique Adobe RVB, qui joue un rôle majeur pour la création de modèles d’impression, n’affiche que 75,4 %. La mesure de la valeur noir et blanc atteint un contraste statique de 1447:1. C’est plus que ce que Microsoft promet avec 1200:1 dans les spécifications.

Clavier Signature à fixation magnétique et fente pour le Surface Slim Pen 2

Le clavier de la Surface Pro 9 est le même que celui des Surface Pro 8 et X. Il se fixe magnétiquement à la tablette dès que vous le tenez à proximité du connecteur. Il dispose également d’un stockage sécurisé pour le stylet, soit une encoche dans laquelle vous pouvez poser votre Surface Slim Pen ou Pen 2 lorsque vous ne l’utilisez pas. Effet secondaire pratique : le stylet se recharge lorsqu’il s’y trouve.

Le clavier Signature est disponible dans un bleu assorti à la tablette.
Le clavier Signature est disponible dans un bleu assorti à la tablette.
Source : Martin Jud

Le clavier pèse 310 grammes et peut être utilisé à plat ou légèrement incliné. La base est recouverte d’alcantara, qui ressemble un peu à du daim au toucher. Les touches disposent d’un éclairage à trois niveaux. Mesurant 29,5 x 21,7 x 0,5 cm, le clavier offre une sensation égale à chaque frappe et vous ressentez d’emblée le point de déclenchement. La course des touches en soi n’est que d’un millimètre. Je trouve le clavier relativement agréable et silencieux. Pour le pavé tactile avec prise en charge des gestes à plusieurs doigts, je n’ai rien à redire.

Le Slim Pen 2 est un stylet plat avec batterie intégrée. Il se charge par induction ou avec un câble supplémentaire coûteux et vous donne un retour haptique dont vous pouvez régler l’intensité. L’objectif : donner l’impression d’écrire ou de dessiner sur du papier. Je trouve ça pas mal, même si la sensation est encore loin du vrai papier et du vrai stylo.

Des haut-parleurs de tablette corrects

Les haut-parleurs sont certifiés Dolby Atmos – à ne pas confondre avec le son spatial. Néanmoins, et malgré une maigre puissance de juste deux watts stéréo, ils m’impressionnent. Ils se trouvent sur la partie supérieure, sur les côtés de l’écran. Leur image sonore est nettement plus large que la distance physique. L’effet stéréo est bon et complété par des médiums et des aigus clairs. Les basses, comme sur la plupart des ordinateurs portables, sont plutôt faibles.

Performances de la batterie en streaming vidéo continu

En streaming vidéo continu, je teste la durée de vie de la batterie de 47,7 Wh en streamant Stranger Things sur Netflix avec une luminosité de pointe d’environ 400 nits. Sur la Surface Pro 9, cela correspond à un niveau de luminosité de 94 %.

Au bout de 6 heures et 4 minutes de streaming, la batterie n’affiche plus que 3 % et la tablette s’éteint. C’est une valeur similaire à celle du Surface Laptop 5. Avec un processeur identique (Core i5-1235U), une batterie de même taille, mais un écran plus grand de 0,5 pouce, il atteint 6 heures et 21 minutes. Parmi les ordinateurs portables de 12e génération testés cette année, le Dell XPS 13 Plus, plus grand de 0,4 pouce et équipé du Core i5-1240P, obtient de meilleurs résultats. Il tient 8 heures et 37 minutes avec une batterie légèrement plus grande (55 Wh).

Performances : CPU et GPU

Il ne faut pas s’attendre à un gain de performance immense de l’unité graphique intégrée de l’Intel Core i5-1235U par rapport à son prédécesseur. Depuis des années, les unités graphiques intégrées se situent au plus bas par rapport aux cartes graphiques dédiées de Nvidia et AMD. En ce qui concerne la puissance du processeur, c’est une autre histoire. À eux seuls, les six cœurs supplémentaires (dix au total) boostent les tâches multicœurs par rapport à la 11e génération.

Puissance du processeur : Cinebench R23 et Geekbench 5

Cinebench de Maxon vous permet d’évaluer les performances de votre processeur lors du rendu de modèles 3D. Dans la version R23, le résultat est déterminé sur la base du travail effectué dans un délai de dix minutes. C’est une bonne chose, car cela permet d’avoir des valeurs plus réalistes pour les concepts de refroidissement médiocres.

Le deuxième benchmark de processeur que j’exécute est Geekbench 5. Il teste le CPU en fonctionnement monocœur et multicœur sur la base de scénarios simulés. Les tests sont courts et peuvent donc conduire à des résultats relativement bons, même avec des appareils mal refroidis. L’avantage de ce benchmark est qu’il fonctionne sur Windows, MacOS, Linux, Android et iOS. Cela permet également des comparaisons croisées entre différentes architectures de processeurs, mais qui doivent être prises avec des pincettes. Sur les processeurs basés sur x86, un seul thread est utilisé en mode monocœur et donc pas l’ensemble du noyau (de performance). Les systèmes ARM, en revanche, utilisent un noyau entier, ce qui leur donne un avantage. C’est un point important à prendre en compte lors de la comparaison des résultats dans Geekbench Browser.

Test de performancesRésultats : Microsoft Surface Pro 9
(i5-1235U, 10 cœurs, 12 threads)
Résultats : Microsoft Surface Pro 8
(i7-1185G7, 4 cœurs, 8 threads)
Résultats: Microsoft Surface Laptop 5
(i5-1235U, 10 cœurs, 12 threads)
Résultats : Dell XPS 13 Plus
(i5-1240P, 12 cœurs, 16 threads)
Résultats : Lenovo Yoga 9i
(i7-1260P, 12 cœurs, 16 threads)
Cinebench R23 – CPU Multi Core6858 points4818 points6556 points6829 points10 094 points
Cinebench R23 – CPU Single Core1601 points1508 points1598 points1613 points1651 points
Geekbench 5 – CPU Multi Core8579 points5920 points8565 points7177 points10 326 points
Geekbench 5 – CPU Single Core1587 points1562 points1576 points1611 points1742 points

Dans le duel Surface Pro 9 contre Pro 8 ou 12e génération i5 contre 11e génération i7, c’est le nouveau modèle qui l’emporte. Pour les tâches à un seul cœur, le gain de performance de Geekbench est de 1,6 %. Pour Cinebench, ce chiffre est tout de même de 6,2 %. Lorsqu’il s’agit du multicœur, la nouvelle tablette est clairement supérieure, obtenant 44,9 % de points supplémentaires sur Geekbench et 42,3 % sur Cinebench. Si vous voulez savoir ce qu’il est possible de faire avec un i7 de 12e génération, regardez le résultat du Yoga 9i tout à droite dans le tableau.

La comparaison croisée avec le Surface Laptop 5 et le XPS 13 Plus montre que la Pro 9 offre les performances attendues pour son processeur. J’en suis plus que satisfait et aime l’utiliser pour travailler.

Performances graphiques : 3DMark Night Raid

3DMark Night Raid est conçu pour tester les performances graphiques des appareils dotés d’un GPU intégré. Il s’agit plus ou moins d’un calculateur de performance pour jeux sur PC au niveau le plus bas. La Surface Pro 9 dispose d’une carte graphique Intel Iris Xe Graphics avec 80 unités d’exécution et jusqu’à 1,2 gigahertz de fréquence d’horloge.

Avec la Pro 9, j’obtiens un Night Raid Score de 13 961. Ce score se compose de 15 280 points graphiques et de 9376 points CPU.

Avec le Surface Laptop 5, on obtenait 15 554 points graphiques avec le même GPU. Le Dell XPS a atteint 16 129 points graphiques avec une fréquence d’horloge supérieure de 100 MHz, mais avec un GPU par ailleurs identique. Une augmentation de 8,3 % de la fréquence d’horloge se traduit donc par 5,6 % de puissance supplémentaire.

Test de performances de bureau : PCMark 10

PCMark 10 permet de tester les PC et ordinateurs portables sur une multitude de tâches de bureautique. Il teste, par exemple, la rapidité d’ouverture des programmes, la qualité des appels vidéo, le fonctionnement de la navigation sur Internet et du traitement de texte, etc.

La Pro 9 obtient 5045 points. Cela signifie que la Pro 8 de l’année dernière devrait être aussi bonne pour « Office », car la tablette m’a permis d’obtenir 5042 points lors de l’essai.

Volume sonore du ventilateur et chaleur générée

Lorsque l’on travaille, le ventilateur est généralement inaudible. Je l’entends juste si je colle mon oreille à la tablette. Les fentes d’aération sont intégrées dans la partie supérieure du bord de la tablette. Si des mises à jour sont installées en arrière-plan ou si j’ouvre beaucoup de fichiers dans Photoshop, il se met à siffler.

À pleine charge, le sifflement devient légèrement plus fort que sur le Surface Laptop 5, mais la tablette est quand même beaucoup plus silencieuse que n’importe quel ordinateur portable de jeu. Si je mesure le volume sonore après neuf minutes de test multicœur Cinebench, le volume sonore est de 38,6 décibels selon mon sonomètre Testo en position assise. À 30 centimètres du ventilateur, je mesure 41,3 décibels.

Les cœurs du CPU atteignent jusqu’à 97 °C pendant l’essai, mais la température moyenne à pleine charge est de 71 °C. Selon Intel, le CPU devrait atteindre 100 °C.

Après neuf minutes de Cinebench multicœur, le boîtier atteint 48,1 °C à son point le plus chaud.
Après neuf minutes de Cinebench multicœur, le boîtier atteint 48,1 °C à son point le plus chaud.
Source : Martin Jud

Si je prends une photo thermique, d’après la caméra FLIR, le boîtier atteint 48,1 °C lors du test. J’ai mesuré 50,7 °C sur le Surface Laptop 5 et jusqu’à 60 °C sur le Lenovo Yoga 9i équipé du dernier i7.

Bilan : superbe convertible de bonne qualité

Des couleurs fraîches et des processeurs plus actuels sont les plus grandes nouveautés de la Surface Pro 9 de Microsoft dans sa version Intel. Et cette douzième génération de CPU Intel fait du bien à l’appareil. Plus de 40 % de performances supplémentaires pour les tâches multicœurs avec un i5 par rapport à un i7 11e génération dans la Surface Pro 8, ce n’est pas rien. En revanche, l’augmentation des performances est plus faible pour les monocœurs. Et selon le test de performances PCMark 10, le mode bureautique classique ne profite guère de ce surcroît de puissance ; il est probable que seuls quelques cœurs soient utilisés dans ce cas.

D’un point de vue qualitatif, avec la Pro 9, vous avez un appareil aux finitions parfaites dans une belle robe en aluminium. Enfin une tablette qui peut être réparée, selon iFixit. Si vous cherchez un convertible actuel qui fonctionne avec le Windows normal, je vous le recommande. Sauf si vous avez besoin d’une prise casque ou si vous utilisez souvent l’appareil sur vos genoux dans le train : un ordinateur portable avec un clavier fixe serait plus adapté.

En termes de prix, si vous voulez un appareil flexible, il existe des ordinateurs portables moins chers avec un écran rabattable à 360 degrés, qui offrent également un i5 de 12e génération et huit gigaoctets de mémoire vive. Leur avantage : le clavier est inclus, vous ne devez donc pas l’acheter séparément. Mais ils sont plus lourds.

Photo d’en-tête : Martin Jud

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Le baiser quotidien de la muse stimule ma créativité. Si elle m’oublie, j’essaie de retrouver ma créativité en rêvant pour faire en sorte que mes rêves dévorent ma vie afin que la vie ne dévore mes rêves.


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