L'iMac 24 pouces d'Apple est vraiment « incomparable »
Je travaille depuis une semaine avec l'iMac 24 pouces d'Apple. Au cours de ce processus, l'iMac m'a enchanté, le clavier m'a exaspéré et l'incomparabilité du M1 d'Apple m'a énervé.
L'iMac 24 pouces d'Apple est un superbe appareil. Grâce à sa taille, il s'adapte partout, même au salon. Il est tout aussi agréable à utiliser en télétravail qu'en tant qu'ordinateur familial. Pourtant, au début de notre semaine de travail ensemble, il m'a presque rendu fou. Pourquoi ? Parce qu'il est incomparable au sens littéral du terme ; du moins pour ce qui est des critères de référence conventionnels.
Les tentatives vaines de mesures
Après avoir mis un appareil en service, la première chose que je veux toujours connaître est ses performances. L'iMac étant un appareil dit « tout-en-un », c'est-à-dire dont les composants sont intégrés à l'écran, j'évale d'abord la dalle ; ou du moins j'essaie.
4480 x 2520 pixels se trouvent sur l'écran de 24 pouces. Il est censé offrir une luminosité maximale de 500 nits. Je déballe mon colorimètre x-rite i1 Display Pro Plus et débute les mesures. Mais voilà, ça ne fonctionne pas. Pourquoi ? Parce que le logiciel ne reconnaît pas l'écran, même avec la dernière version. Je dois donc me fier aux déclarations d'Apple.
Subjectivement, je dirais que l'affichage est très bon. Il ne présente aucun défaut de pixel, la luminosité paraît très homogène et il n'y a pas de zones avec des sous-tons de couleurs. L'espacement des couleurs est bon et les gradients sont réguliers. Il n'y a rien à redire non plus en ce qui concerne l'angle de vue. Tout cela est bien beau, mais ce sont là que mes appréciations subjectives. J'aurais aimé vérifier les affirmations d'Apple et fournir des valeurs objectives.
Un peu agacé, j'essaie les benchmarks Photoshop et Premiere de Puget Systems. Ils testent les performances des systèmes pour diverses tâches dans les produits de la suite Adobe. Malheureusement, cela ne fonctionne pas non plus, car le plug-in requis ne fonctionne que sur les systèmes basés sur x86, donc avec des processeurs Intel ou AMD. Sous ARM, comme avec le système sur une puce (SoC) M1 de l'iMac, les benchmarks ne fonctionnent pas. Je pourrais certes le démarrer en mode de compatibilité, qui simule un environnement de travail x86, mais je ne pense pas que ce soit utile. Les performances souffrent toujours un peu avec les modes de compatibilité, et je veux donner une véritable chance à l'iMac.
Donc, une fois de plus, je ne peux pas faire de comparaison. Je commence vraiment à croire que le slogan publicitaire « incomparable » a été parfaitement choisi. En tant que testeur de matériel, cela m'exaspère. Après tout, je veux offrir des données comparables pour que vous, en tant que client potentiel, puissiez prendre une décision d'achat en connaissance de cause. Je dois donc ajuster ma méthode de test.
Pour tester les performances dans Premiere, j'exporte un projet de près de quatre minutes en résolution 1080p. Mon PC « fait maison » avec Ryzen 9 5950X, Radeon RX 6800XT et 16 Go de RAM met 1 minute et 48 secondes pour le faire. L'iMac prend beaucoup plus de temps ici avec 2 minutes et 30 secondes. Pour rester correct, je dois mentionner que le CPU, le GPU et la RAM de mon ordinateur coûtent à eux seuls à peu près le même prix que mon modèle iMac d'essai. De ce point de vue, le résultat de l'iMac est très bon. Si j'ajoute tous les autres composants nécessaires à mon PC, il coûte environ 1000 francs de plus et prend aussi beaucoup plus de place que l'iMac. Le rapport prix-performance de l'iMac est donc très bon.
La mesure réussie
Heureusement, pour que je ne doive pas toujours « inventer » des comparaisons, il existe des benchmarks qui fonctionnent sur l'iMac. Cinebench R23 est l'un d'eux. Le benchmark CPU de Maxon teste les performances des processeurs lors du rendu de contenu Cinema 4D. Je compare à nouveau le M1 avec mon PC.
Quelques détails supplémentaires sur le SoC. L'Apple M1 de l'iMac 24 pouces est également intégré au MacBook Air actuel et au nouvel iPad Pro. Les différences se trouvent dans le concept de refroidissement. Le SoC est fabriqué selon un procédé 5 nm par TSMC. Il se compose de quatre cœurs haute performance – Firestorm – et de quatre cœurs à haute efficacité énergétique – Icestorm. Lorsqu'il faut être économique, les cœurs Icestorm sont actifs et lorsque les performances sont requises, les cœurs Firestorm sont utilisés. Les cœurs Firestorm disposent de 192 Ko de cache d'instructions de niveau 1, de 128 Ko de cache de données et d'un cache L2 de 12 Mo. Les cœurs Icestorm disposent d'un cache d'instructions de 128 Ko, d'un cache de données de 64 Ko et d'un cache L2 de 4 Mo. La mémoire utilisée est une LPDDR DDR4X 4266 MHz, qui est partagée par tous les composants du processeur. Le SoC est disponible avec 8 ou 16 Go de mémoire et avec 7 ou 8 cœurs GPU. Le M1 de mon modèle de test est doté de 8 Go de mémoire et de 8 cœurs GPU activés.
Voici les résultats de Cinebench R23.
Modèle | Single Core Score (plus il est grand, mieux c'est) | Multi Core Score (plus il est grand, mieux c'est) |
---|---|---|
iMac 24 pouces | 1490 | 7761 |
PC fait maison avec Ryzen 9 5950X | 1555 | 24935 |
Le 5950X a clairement l'avantage en multi core grâce au double nombre de cœurs. Néanmoins, les 7761 points sont un résultat respectable. Le résultat de 1490 points en single core est très bon. Ici, le 5950X est aussi meilleur avec 1555 points, mais la différence est beaucoup plus faible qu'en multi core. Cependant, Cinebench est connu pour favoriser les systèmes basés sur ARM. Dans le test single-core, un seul thread est utilisé, alors que les processeurs x86 tels que le Ryzen 5950X sont conçus pour le multithreading. Ils sont donc aussi moins performants que les processeurs sans multithreading comme le M1 de l'iMac.
Cinebench R23 est le mieux adapté pour déterminer l'évolution de la chaleur dans le système. Le test de performance marche pendant dix minutes. Sous charge, le M1 ne se comporte pas différemment des processeurs Intel ou AMD dans le test de performance Multi Core de Cinebench R23. La température monte très vite. 30 secondes après le lancement du test, la température des cœurs du CPU est de 70 degrés Celsius. Après 50 secondes, il fait déjà 90 degrés Celsius. Cela reste plus ou moins tel quel pour le reste du test. La température varie entre 90 et 94 degrés Celsius.
Les deux ventilateurs réagissent un peu tard. Au fait, ils soufflent de l'air des deux côtés du Logic Board – terme utilisé par Apple pour désigner la carte mère – sur un dissipateur thermique qui éloigne la chaleur du M1. Ce n'est qu'après environ deux minutes qu'ils tournent à pleine vitesse. Ainsi, un bruit à haute fréquence peut être entendu à une distance de 30 centimètres de l'iMac. Mon sonomètre indique 42,5 dB. La température élevée est à peine perceptible sur le boîtier, ce que montrent également les images de la caméra thermique.
Un autre test de performance qui fonctionne sur l'iMac est Geekbench 5. Cela permet de tester le CPU et le GPU en utilisant des scénarios simulés du monde réel. Ici, le M1 bat même le 5950X dans le benchmark single core. Le processeur AMD est à nouveau clairement en tête dans le Multi Core. Dans le benchmark OpenCL, qui teste les performances de la carte graphique, la carte graphique dédiée Radeon RX 6800XT a de nets avantages sur la carte graphique intégrée du M1. C'est également le point faible de l'iMac en matière de performances : les cartes graphiques dédiées sont clairement meilleures en termes de performances graphiques. Actuellement, il n'y a pas d'option pour les appareils M1 avec une carte graphique dédiée.
Modèle | Single Core Score (plus il est grand, mieux c'est) | Multi Core Score (plus il est grand, mieux c'est) | OpenCL Score (plus il est grand, mieux c'est) |
---|---|---|---|
iMac 24 pouces | 1740 | 7646 | 19 426 |
PC fait maison avec Ryzen 9 5950X, Radeon RX 6800 XT et RAM 16 Go | 1645 | 16 103 | 154 229 |
Pour ce qui est de la mémoire de masse, mon modèle de test est équipé d'un SSD de 256 Go. Cette mémoire ne tiendra pas longtemps dans un usage quotidien. Mais les iMac peuvent aussi être équipés de disques SSD d'une capacité maximale de 2 To. Cependant, ils sont très onéreux : vous devez payer environ 1000 francs de plus pour le plus grand SSD ; au moins, vous aurez aussi les 16 Go de RAM.
J'ai aussi fait le test de performance bmw27 de Blender. Il laisse le processeur rendre une scène de la suite graphique 3D préexistante. Mais même ce test de performance n'est malheureusement émulé que sur l'iMac avec M1. Cependant, la différence est énorme : le 5950X ne met que 1 minute et 38 secondes pour effectuer le rendu de la scène, alors que le M1 a besoin de 5 minutes 39 secondes. Mais comme je le disais : la comparaison n'est pas vraiment légitime, car le test de performance est émulé.
Au moins, l'iMac me permet de lancer le Blackmagic Disk Speed Test. Il mesure les performances de votre SSD ou de votre disque dur. Le programme écrit des blocs de différentes tailles dans votre mémoire et mesure le temps qu'il faut pour lire et écrire les données. Par rapport au MacBook Pro 16 de 2019 , le tout-en-un est presque à égalité.
Modèle | Lecture en Mo/s (plus il est grand, mieux c'est) | Écriture en Mo/s (plus il est grand, mieux c'est) |
---|---|---|
iMac 24 pouces | 2859,3 | 2447,1 |
MacBook Pro 16 | 2779,4 | 2594,8 |
Les benchmarks réalisés peuvent au moins satisfaire quelque peu mon besoin de données comparables. Le fait que tous les programmes de comparaison ne fonctionnent pas reste une épine dans mon pied. J'aime avoir des données comparables pour pouvoir faire une déclaration fondée. Sans cela, tout ce qu'il me reste à dire pour les performances est :
si les benchmarks fonctionnent, l'iMac est à la hauteur. Il fait aussi bonne figure pour le travail quotidien, c'est-à-dire la bureautique, la navigation, Photoshop et cie. Rien ne se bloque et tout se déroule avec fluidité. C'est agréable de travailler sur l'iMac. Et même le déballage est un plaisir.
Déballage et design
Comme d'habitude avec les produits de Cupertino, tout est livré dans une simple boîte blanche. Son contenu est rangé avec précision et tous les câbles sont également emballés dans d'autres petites boîtes blanches.
L'iMac lui-même se trouve dans le plus grand compartiment. Immédiatement quand vous le sortez, vous remarquez qu'il est sacrément léger avec ses 4,48 kilogrammes. Peut-être parce que les composants à l'intérieur ne prennent presque pas de place, comme le montrent les collègues de iFixit dans leur démontage. Au fait, la rétro-ingénierie montre également que le ventilateur, les ports USB, la prise casque, le bouton d'alimentation, les haut-parleurs et la webcam sont faciles à remplacer. Pour tous les autres composants, c'est une autre histoire. La mise à niveau n'est pas non plus possible, il faudrait pour cela une Logic Board entièrement neuve. Comme installer une telle carte nécessite de gros efforts, il est fort probable que d'ici quelques années, acheter un nouvel appareil soit la seule solution.
L'avantage de ce faible poids est aussi que je peux facilement transporter l'iMac. J'ai travaillé avec lui dans le bureau, le salon et la cuisine. La simplicité de l'installation est également un atout.
L'iMac est aussi rapidement déballé que mis en route. Il suffit de connecter le bloc d'alimentation, qui offre également un port LAN sur mon modèle d'essai, et c'est tout. Si vous utilisez l'iMac dans sa configuration d'origine, le câble d'alimentation est le seul câble que vous verrez. L'alimentation électrique fournit une puissance de 143 W.
En termes de design, Apple mise sur des bords plus saillants et de couleurs, contrairement à son prédécesseur. Mon modèle d'essai est argenté avec des accents blancs autour de l'écran. L'iMac est disponible en sept couleurs. La finesse de l'appareil est étonnante. Il ne mesure que 11 millimètres d'épaisseur.
Le support est également argenté. Il ressemble à un pied : vers l'arrière, il a une sorte de talon. Un ovale au milieu permet au cordon d'alimentation de se brancher à l'iMac. Apple fait des impasses au niveau de l'ergonomie : Seul l'écran de l'iMac peut être incliné de haut en bas. Il n'est pas possible de le faire pivoter ou de le régler en hauteur.
Les quatre ports USB C sont situés à l'arrière, sur la droite. Deux d'entre eux sont conformes à la norme USB 3.1 Gen 2, et offrent donc jusqu'à 10 Gbit/s. Les deux autres proposent même Thunderbolt 3 ou USB 4.0, donc jusqu'à 40 Gbit/s. WiFi 6 et Bluetooth 5.0 sont également de la partie. Il convient de noter que les modèles moins chers de l'iMac ne disposent que de deux ports USB ; mais au moins ce sont les rapides.
Souris et clavier sans magie
La souris Apple Magic Mouse et le clavier Magic Keyboard avec Touch ID sont également inclus. Comme ils sont déjà un peu chargés, ils sont prêts à être utilisés dès leur déballage. Cependant, il n'y a pas de spécifications concrètes de la part d'Apple concernant la durée de vie de la batterie de la souris et du clavier. Je n'ai jamais eu à charger l'un ou l'autre des appareils pendant les tests. Pour la Magic Mouse 2, le fabricant annonce « environ un mois ». Je suppose que c'est la même chose avec le clavier. Comparé à la souris MX Master 3 de Logitech, cependant, ce n'est pas beaucoup. En moyenne, je ne charge cette dernière qu'après quatre mois d'utilisation.
Le clavier et la souris sont chargés via le port Lightning. Dans le cas du clavier, il est situé au centre, à l'arrière. Pour la souris, il est en bas. Un défaut classique où l'on voit que le design est passé avant la fonctionnalité. Si vous devez charger la souris, vous ne pouvez pas l'utiliser en même temps. Et si cela vous arrive pendant les heures de travail, vous serez obligé de faire une pause. Elles seraient bénéfiques pour la santé.
En tant que snob de la souris et du clavier, je trouve les périphériques d'Apple tout sauf magiques. La souris est élégante, mais sa prise en main n'est pas agréable. Les bords bruts me gênent après quelques heures d'utilisation et la Magic Mouse 2 est tout simplement trop plate pour moi. Je me crispe très facilement. J'adore la molette de défilement physique et n'arrive donc pas du tout à m'habituer aux commandes gestuelles. Les boutons latéraux qui me donnent un retour haptique lorsqu'ils sont pressés me manquent également. Le poids de 99 grammes fait plus penser à 500 grammes à cause des misérables patins de glissement.
Il en va de même pour le clavier. C'est trop plat pour être un tant soit peu ergonomique. De plus, il est très léger avec seulement 250 grammes. Il se déplace quand je tape, malgré les pieds en caoutchouc. Et comme le clavier est dépourvu de pavé numérique, il sera de toute façon inutilisable pour beaucoup. Aucun inconvénient pour moi, car je n'en ai de toute façon pas besoin.
Je suis plus gêné par la course de touche d'environ un millimètre et par la sensation caoutchouteuse de la frappe. À côté de cela, les toutes petites flèches vers le haut et vers le bas ne me conviennent pas du tout. Au moins le clavier est maintenant doté de Touch ID : en haut à droite, vous pouvez vous authentifier en posant votre doigt dessus au lieu d'utiliser l'ennuyeux mot de passe.
Même si c'est bien qu'Apple inclue une souris et un clavier, pour moi ce ne sont que des déchets électroniques. Depuis l'iPhone 12, le fabricant n'inclut plus de chargeur, avec l'argument même de vouloir produire moins de déchets. Apple devrait suivre son propre exemple et proposer la souris et le clavier en option.
Haut-parleur et webcam
Apple m'a déjà conquis avec les haut-parleurs du MacBook Pro 16 pouces. Ce n'est pas différent avec l'iMac. Les haut-parleurs ont un son brillant pour un appareil tout-en-un. Les aigus et les médiums sont clairs. Et même les basses sont correctes. C'est une chose à laquelle je ne suis pas habitué de la part de haut-parleurs intégrés aux moniteurs. Bien sûr, les haut-parleurs intégrés ne se rapprochent pas d'une barre de son, mais relativement parlant, ils sont excellents. Les autres fabricants devraient s'en inspirer.
Cela continue avec la webcam. Si je l'avais critiquée dans ma grande comparaison MacBook, la situation a changé. Grâce à la résolution 1080p et à un meilleur traitement numérique de l'image, l'image est désormais claire et conforme à mes attentes. La qualité est proche de celle des webcams dédiées. Le micro est passable, mais pour les podcasts ou les réunions plus longues, je recommanderais certainement un micro séparé.
Superbe appareil à un prix presque justifié
L'iMac 24 pouces est élégant, possède un superbe écran, est rapide et silencieux. La webcam et les haut-parleurs intégrés sont top. C'est un plaisir de travailler sur l'iMac ou d'y passer son temps libre.
Y a-t-il des points négatifs ? Oui, par exemple le manque d'ergonomie, car seul l'écran de l'ordinateur tout-en-un peut être incliné vers le haut et le bas. Les performances graphiques sont également un point de critique en raison de l'absence d'une carte graphique dédiée. De plus, l'ordinateur ne dispose que de 4 ports USB C et d'une alimentation externe, alors qu'il y aurait suffisamment d'espace à l'intérieur. L'appareil n'est pas non plus évolutif. Le fait qu'une souris et un clavier soient inclus est agréable, mais je n'arrive pas à me sentir à l'aise avec ces derniers.
En outre, à l'exception de quelques tests de performance, l'iMac ne peut être comparé. La plupart des tests que je réalise sur les systèmes x86 sont incompatibles avec le SoC M1 de l'iMac. Une comparaison des performances à plus grande échelle n'est donc pas possible avec les repères conventionnels.
Le prix d'achat semble élevé à première vue. Toutefois, cela est relativisé si l'on considère que vous obtenez pour cela un système tout-en-un. Le prix légèrement supérieur à 1600 francs est, à l'exception de la très petite mémoire SSD, raisonnable.
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