Pgytech Rallonge de train d'atterrissage
Train d'atterrissage
Photographier les étoiles autrement
23/12/2020
Collaboration: Thomas Kunz
Traduction: Sophie Boissonneau
Tout le monde sait aujourd'hui que l'on peut prendre de très belles photos depuis les airs à l'aide de drones. Le photographe Thomas Kunz et moi-même avons inversé la situation et essayé de photographier un drone en vol avec un appareil photo au sol.
Il fait froid, très froid.Thomas Kunz et moi marchons en direction de Sitysee équipés d'appareils photo, d'un drone, de chaises de camping et de quoi se sustenter. Nous ne toucherons même pas à la nourriture. Il fait trop froid pour ça, pas le temps de faire une pause.
Notre objectif : photographier le drone dans les airs alors qu'il suit un tracé programmé avec l'appareil photo de Thomas. Une exposition longue permet de photographier le ciel nocturne. Comme le drone seul n'est pas assez lumineux, j'achète un train d'atterrissage avec une lampe de poche intégrée. Nous sommes ainsi sûrs que l'appareil photo capturera également la lumière du drone et que nous verrons le chemin tracé par le drone sur la photo.
Nous téléchargeons également l'application Litchi pour 23 francs. L'appli permet de tracer des itinéraires dans le navigateur du PC et de les transférer ensuite sur le smartphone. Difficile de faire plus simple. L'appli DJI Go permet également d'automatiser les vols avec des points de passage. Cette fois, tout se passe sur smartphone, l'utilisation est moins intuitive.
Une fois que l'itinéraire est tracé, téléchargé sur le smartphone et que le téléphone est connecté à la télécommande du drone, nous démarrons la mission en appuyant sur un bouton. Heureusement, je peux réchauffer un peu mes mains déjà presque gelées en les glissant dans les poches de mon jean pendant la mission. Pendant ce temps, Thomas doit maintenir le bouton de l'obturateur de l'appareil photo enfoncé pendant 40 à 90 secondes. Les temps de vol varient assez fortement en fonction des sujets.
De plus, le froid ne facilite pas la tâche des batteries. Toutes, sauf celle du Nikon D810, ont rapidement baissé les bras. Alors qu'il y reste encore plus de 70 % de batterie, nous devons changer quatre fois les batteries du Sony A7S II, dont nous avons besoin pour filmer. Après environ huit vols et un accident avec un poteau de l'autre côté du lac, nous avons fini. Nous avons fait de belles images du ciel, les batteries du drone sont vides et nos doigts sont sur le point de tomber. C'est ce que j'appelle une mission réussie !
Il nous aura fallu deux heures, certes, nous sommes tous les deux en hypothermie, mais tous les plans dans la boîte. Soudain une silhouette sort de l'obscurité. L'agriculteur voisin s'intéresse à notre projet et se réjouit que nous ayons atterri ici. Quinze minutes plus tard, nous sommes de nouveau confortablement assis dans la voiture bien au chaud et nous retournons au village. Tout aussi affamés et assoiffés que deux heures auparavant.
Dans la vidéo ci-dessus (en allemand), nous vous expliquons exactement comment nous avons fait et les difficultés que nous avons rencontrées.
Manuel Wenk
Communications Manager
Manuel.Wenk@digitecgalaxus.chEn tant que blogueur vidéo et producteur multimédia préparer le contenu sur différents médias et de toujours être à la pointe de la technologie va de soi. Chez digitec, cela se fait souvent sous forme de vidéo. Quand de nouveaux appareils photo, drones ou smartphones paressent sur le marché, je n’ai qu’une seule envie: les tester. Heureusement que je travaille à la source! Côté loisirs j’aime me retrouver à la montagne, que ce soit pour faire du ski, du vélo ou de la randonnée.