Stefanie Lechthaler
Test de produit

Test du nettoyeur de sol Dyson WashG1

Le Dyson WashG1 se veut être une merveille à deux rouleaux. Sa promesse ? Nettoyer sans effort tous les sols sales. Voyons voir s’il est effectivement à la hauteur et comment il relève les défis du quotidien.

Aspirer et laver en un seul passage ? Ça fait rêver ! Et c’est pile-poil ce que je cherche. En mai dernier, Dyson dévoilait son premier nettoyeur de sols, le WashG1, qui pourrait bien répondre à mon souhait d’accélérer les tâches ménagères. Après un premier test éclair juste après le lancement, je l’ai mis à l’épreuve du quotidien sur parquet et carrelage.

Éliminer la saleté en toute élégance

Sur le principe, le WashG1 ne se distingue pas tant que ça des autres nettoyeurs de sols durs. Deux rouleaux en microfibre tournant en sens opposé sont humidifiés en continu à l’eau claire pour laver le sol. Dyson a toutefois eu une idée pour éviter de collecter toute la saleté dans un seul contenant et sépare les saletés sèches des saletés humides. Les rouleaux expulsent les particules sèches dans un bac de récupération, tandis que l’eau sale est évacuée vers un réservoir spécial. Ce système vise à réduire au maximum le contact direct avec la saleté.

Les débris solides restent dans le bac de récupération…
Les débris solides restent dans le bac de récupération…
...tandis que l’eau sale est évacuée vers un réservoir séparé via une pompe.
...tandis que l’eau sale est évacuée vers un réservoir séparé via une pompe.
Source : Stefanie Lechthaler

Trois niveaux de nettoyage pour un miracle

Le WashG1 propose trois niveaux de nettoyage modulant la quantité d’eau en fonction du degré de salissure. La quantité d’eau s’augmente en appuyant sur un bouton pour un boost momentané. Cela aura par contre un gros impact sur l’autonomie que je garde toujours à l’œil grâce à l’écran.

J’ai le choix entre trois modes de nettoyage.
J’ai le choix entre trois modes de nettoyage.
Source : Stefanie Lechthaler

Un nettoyage à fond qui se faisait désirer

Je commence par la cuisine. Cela fait trop longtemps que je remets à plus tard le nettoyage des coins poussiéreux, ce test tombe à pic. J’extirpe le réservoir d’eau de son support et le remplis d’eau fraîche. Je n’utilise pas de détergent pour le premier passage afin de voir comment le nettoyeur s’en sort sans produit chimique.

Il faut « cliquer » sur un bouton pour sortir le WashG1 du mode veille, c’est un peu bizarre la première fois. Mais dès que j’appuie sur le bouton, il démarre au quart de tour et glisse sur les dalles de la cuisine.

Il ne fait qu’une bouchée des saletés. En revanche, il atteint ses limites face à une tache séchée. J’augmente la quantité d’eau, mais la tache ne bouge pas. J’abandonne au bout de quelques tentatives et me résous à utiliser une bonne vieille éponge. Je passe ensuite au recoin poussiéreux derrière le frigo. Le nettoyeur de sol nettoie la zone sans peine, seule une bande de 3 cm de large le long du mur demeure inaccessible.

Le WashG1 peut laver le long des murs, mais uniquement du côté gauche. Il est donc impossible d’atteindre tous les recoins.

Le WashG1 ne peut nettoyer jusqu’au bord que du côté gauche.
Le WashG1 ne peut nettoyer jusqu’au bord que du côté gauche.
Source : Stefanie Lechthaler

Le tri est-il bien fait ?

Voyons voir si le nettoyeur de sol sépare correctement la moutarde des flocons d’avoine. Au premier passage, la moutarde et les flocons disparaissent de mes carreaux. Mais tout ce qui a atterri dans les joints y reste bien incrusté. Les dalles sont trop hautes par rapport aux joints, le WashG1 n’a aucune chance d’en extraire la saleté. Je nettoie le reste à la main avec un chiffon et de l’eau.

En rinçant, je constate que les flocons d’avoine sont tombés dans le bac de récupération et que l’eau dans le réservoir s’est teintée de jaune. Le nettoyeur humide fait donc bien le tri.

Le test de la tache de ketchup

Pour le test d’efficacité classique, je laisse sécher une tache de ketchup dans la salle de bain pendant trois jours et répands un peu de vin rouge à côté. Comme le prouve la vidéo, le WashG1 s’en sort bien. Le vin disparaît immédiatement, tandis le ketchup nécessite la quantité maximale d’eau. La différence de hauteur entre le carrelage et les joints étant moins importante ici, le nettoyeur récure bien ces derniers. Malheureusement, une bande de saleté demeure le long du mur, car ma salle de bains est très exiguë et je ne peux pas retourner l’appareil.

Stefanie Lechthaler : le nettoyeur de sols durs élimine sans problème les restes humides de nourriture et les boissons renversées.

Les cheveux, grand problème devant l’éternel

Pendant que j’essuie la tache de ketchup, je remarque que le nettoyeur humide n’aspire pas vraiment les quelques cheveux qui traînent, mais ne fait que les pousser. Il est temps de voir comment il s’en sort face à une grande quantité de cheveux. J’attrape ma brosse à cheveux et jette par terre tout ce qui s’y est accumulé. Le WashG1 en aspire la moitié, mais laisse quelques cheveux sur le carreau. Les cheveux courts sont sans doute trop fins pour être récupérés par le bas et les cheveux longs s’entortillent autour des rouleaux. Toujours est-il que malgré les cheveux coincés, il continue à laver sans problème et je peux ensuite facilement enlever les cheveux. Le modèle concurrent H13 Pro de Dreame a moins de mal avec les cheveux, comme le précise Patrick Vogt dans son rapport de test. Mais il balance tout dans un seul et unique bac...

Les cheveux longs s’enroulent autour des brosses.
Les cheveux longs s’enroulent autour des brosses.
Source : Stefanie Lechthaler

Mousse party

Il me faut un moment pour trouver le bon dosage de nettoyant multi-usages. Si j’en mets trop dans le réservoir d’eau propre, de la mousse se forme. C’est problématique, puisque l’eau s’évacue alors moins facilement vers le réservoir d’eau sale. Un mélange d’eau sale et de saletés reste dans le bac de récupération et déborde au retrait du bac.

Trop de nettoyant multi-usages se termine en mousse party.
Trop de nettoyant multi-usages se termine en mousse party.
Source : Stefanie Lechthaler

Une affaire qui glisse

Pour mon parquet, je verse un peu de produit d’entretien spécial planchers dans le réservoir d’eau propre et passe dans tout l’appartement. Dans la chambre et le salon, j’ai suffisamment de marge de manœuvre pour nettoyer partout avec le côté gauche le long du mur et atteindre les coins. Je n’utilise que la moitié du réservoir, car le niveau économiseur d’eau suffit. Le nettoyeur ne laisse même pas de taches d’eau. D’après Dyson, un réservoir plein suffit pour une surface de 290 m²… dans la mesure où cela ne dure pas plus de 35 minutes.

Le ménage n’est jamais fini

La promesse du fabricant comme quoi je ne touche pas du tout à la saleté n’est pas tout à fait exacte. Lorsque je retire le bac à saletés sèches du WashG1, il arrive de temps en temps que quelque chose tombe à côté, surtout si j’ai utilisé trop de produit de nettoyage. Ce n’est pas dramatique, car la saleté et l’eau sale sont bien séparées. Je dois certes retirer les saletés humides, mais je n’ai pas à toucher une mixture dégoûtante. Il suffit de placer le bac sous un jet d’eau pour éliminer la saleté, sans frotter ni brosser.

Les saletés sèches restent bloquées dans le bac de récupération et s’enlèvent très facilement.
Les saletés sèches restent bloquées dans le bac de récupération et s’enlèvent très facilement.
Source : Stefanie Lechthaler

Les particules prises au piège des rouleaux en microfibre s’éliminent au jet d’eau sans trop d’effort. Si je veux vraiment nettoyer à fond chaque rouleau, je peux simplement les dévisser et les refixer. Pour les têtes en l’air, Dyson a mis au point un code couleur afin de remettre les divers éléments au bon endroit. Bien vu !

Le rouge sur le rouge…
Le rouge sur le rouge…
... et le bleu sur le bleu. Le code couleur montre comment assembler les éléments.
... et le bleu sur le bleu. Le code couleur montre comment assembler les éléments.
Source : Stefanie Lechthaler

Je nettoie le réservoir d’eau sale avec une éponge et du liquide vaisselle pour éviter les dépôts. Cela s’effectue facilement et sans effort grâce à la large ouverture des réservoirs. Dans l’ensemble, le nettoyage du WashG1 me semble simple et rapide.

L’ouverture des réservoirs d’eau propre et d’eau sale est suffisamment grande après avoir dévissé le couvercle. Ils sont ainsi faciles à nettoyer.
L’ouverture des réservoirs d’eau propre et d’eau sale est suffisamment grande après avoir dévissé le couvercle. Ils sont ainsi faciles à nettoyer.
Source : Stefanie Lechthaler

Mode autonettoyant

Pour bien nettoyer le noyau de l’appareil, le WashG1 dispose d’un mode autonettoyant. Pour ce faire, je le remets sur sa station de charge. Au lancement du mode, l’écran me guide pas à pas : remplir le réservoir d’eau propre, vider le réservoir d’eau sale, nettoyer le bac de récupération... Une fois que c’est fait, j’appuie sur le bouton de démarrage et c’est parti. Le nettoyeur se rince pendant un peu plus de deux minutes et est de nouveau prêt à l’emploi.

L’écran indique précisément ce qu’il faut faire avant l’autonettoyage.
L’écran indique précisément ce qu’il faut faire avant l’autonettoyage.
Source : Stefanie Lechthaler
Après un peu plus de deux minutes, le WashG1 est propre comme un sou neuf.
Après un peu plus de deux minutes, le WashG1 est propre comme un sou neuf.
Source : Stefanie Lechthaler

Et au quotidien ?

Bien que l’appareil pèse près de cinq kilos, il tient bien en main et est facile à manier. Une charge et moins d’un plein d’eau suffisent à un passage dans tout mon appartement (70 m²) si je ne vise que les salissures légères. Le gros atout du WashG1 est sans nul doute le nettoyage humide des parquets. Une fois tous les câbles hors de mon chemin, j’arrive même à atteindre la poussière sous les meubles.

Le nettoyeur humide articulé atteint la zone poussiéreuse sous mon meuble de salle de bain.
Le nettoyeur humide articulé atteint la zone poussiéreuse sous mon meuble de salle de bain.
Source : Stefanie Lechthaler

Je dois en revanche nettoyer les aliments tombés au sol avant de passer le WashG1 et il n’atteint malheureusement pas les joints profonds entre les dalles de carrelage. Idem dans la salle de bain : s’il y a trop de cheveux par terre, je dois commencer par passer l’aspirateur. On ne peut donc pas dire qu’il me facilite réellement la vie dans ces deux cas.

Bilan

Un nettoyeur humide fiable avec quelques petits défauts

Le WashG1 tient bien en main, glisse sans effort sur le sol et lave efficacement en utilisant une faible quantité de produit de nettoyage. Les saletés sèches et les saletés humides sont collectées dans deux bacs séparés. Le nettoyage des taches est très efficace sur sols lisses. Le WashG1 a en revanche un peu de mal avec les cheveux et les sols inégaux. Il n’arrive par exemple pas à atteindre les saletés dans les joints de carrelage en creux de ma cuisine. La large ouverture des bacs permet de nettoyer aisément les réservoirs d’eau propre et d’eau sale. Les autres éléments se nettoient aussi sans problème. Un plein de réservoir et une charge ont amplement suffi au nettoyage léger de mon appartement de 70 m². Il en va autrement en cas de salissures plus importantes ; plus on utilise d’eau, plus la batterie est sollicitée.

Pro

  • nettoyage facile de l’appareil
  • atteint les zones sous les meubles
  • une charge suffit pour mon appartement
  • un réservoir plein suffit pour mon appartement
  • fonctionne très bien sur sols lisses
  • bonne séparation des saletés solides et liquides
  • lave avec peu voire pas de produit ménager
  • maniable

Contre

  • a du mal à nettoyer les joints profonds
  • a des difficultés avec les cheveux longs
  • ne nettoie que du côté gauche jusqu’au bord
Photo d’en-tête : Stefanie Lechthaler

Cet article plaît à 49 personne(s)


Ces articles pourraient aussi vous intéresser

  • Test de produit

    H13 Pro : le nouvel aspirateur eau/poussière de Dreame en action

    par Patrick Vogt

  • Test de produit

    Mon nouveau nettoyeur vapeur préféré

    par Lorenz Keller

  • Test de produit

    Injecteur-extracteur SE 3-18 Kärcher à l’essai : un appareil portable convainquant

    par Martin Jungfer

41 commentaires

Avatar
later