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« Assassin’s Creed » : une ode aux géants du monde ouvert
![Debora Pape](/im/Files/7/5/3/4/1/0/4/4/2021-12-08%202021-12-08%20007.jpg?impolicy=avatar&resizeWidth=40)
« Asassin’s Creed Mirage » annonce un retour aux sources. Cela m’inquiète, car depuis 2017 et la sortie de « Origins », j’ai un coup de foudre pour chaque nouveau monde qu’Ubisoft nous propose.
Mon collègue Luca est heureux de voir qu’Assassin’s Creed Mirage veut revenir aux source de la série AC. Plus d’infiltration, moins de quêtes secondaires et moins de grind de points de compétence. Je n’en peux plus non plus d’attendre cet épisode. Je vais bien profiter de ma visite de Bagdad.
Aujourd’hui, nous n’allons pas beaucoup parler de Mirage. Nous allons observer l’essence des jeux Assassin’s Creed. Cela fait des années que la communauté en discute. Le problème est qu’Ubisoft a transformé en 2017 un concept de jeu éprouvé en un jeu totalement différent, mélangeant ainsi deux groupes cibles. Avec cette nouveauté, Ubisoft essaie depuis des années de satisfaire les assassins de l’ancienne et ceux de la nouvelle école à la fois.
Faction parcours ou monde ouvert ?
La série Assassin’s Creed a vu le jour en 2007 et Ubisoft a sorti les épisodes suivants à une régularité respectable. Tous traitent d’une partie différente de l’histoire mondiale. À l’époque, ils étaient conçus comme des parcours d’escalade et d’infiltration. En 2007, l’assassin Altaïr, par exemple, grimpait avec agilité sur les toits de Jérusalem et assassinait ses adversaires en rampant ou en sautant. Son descendant Ezio a fait de même à Florence, Venise et Rome.
Avance rapide jusqu’en 2017. Après deux ans de développement, Ubisoft a sorti le dixième volet de la série, Assassin’s Creed Origins. Un jeu bien différent : une magnifique image de l’Égypte de l’époque de Cléopâtre s’affichait sur nos écrans. Le monde est immense, majestueux et rempli de quêtes à accomplir. Certains assassins n’auront certainement pas eu le temps de tout faire. Les suites, Odyssée et Valhalla, ont également suivi ce concept.
![« Origins » est un divin régal en pixel pour les yeux.](/im/Files/7/5/3/9/4/0/7/6/2017123002920.jpg?impolicy=resize&resizeWidth=430)
Source : Capture d’écran : Debora Pape
C’est là que le bât blesse. Certaines personnes veulent revenir à l’ancien système plus petit, plus droit, plus proche des anciennes vertus. D’autres raffolent des mondes ouverts et de l’abondance de possibilités. Je fais partie de la deuxième catégorie. C’est aussi parce que je ne suis devenue une assassine qu’avec Origins et que je n’ai pas conscience de ce que j’ai manqué.
Trop de quêtes secondaires ? Je m’en charge !
Concevoir des jeux en monde ouvert est difficile. S’ils sont trop vides, on s’ennuie. S’il y a trop de missions, on est surchargées et frustrées. Les derniers volets d’AC ont souvent été critiqués pour leur taille écrasante.
Luca pose la question dans son article : « Qui a le temps de faire toutes les tâches secondaires ? » La réponse : moi ! Je prends le temps. Après tout, c’est du temps de jeu où je m’amuse. Pour moi, toutes ces missions ne sont pas une corvée. Le marchand dévalisé doit prendre son mal en patience pendant que je vole un parchemin à un autre endroit.
Le seul problème est que l’expérience récoltée fait monter les niveaux de mon personnage trop rapidement. Paradoxalement, cela réduit mon plaisir de jeu, car je suis souvent trop puissante pour les nouvelles zones à explorer. En plus, certaines compétences boostent encore plus mon gain de points d’XP. Tsss... Quel gâchis de points de compétences.
Il y en a pour tous les goûts
Vous pensez pouvoir affronter une armée entière ? En route, la prochaine forteresse ennemie n’est pas loin. Vous préférez l’infiltration ? Il y a de quoi faire. Ensuite, on sort la dague ou on vide le carquois de flèches. Cachez-vous dans les buissons ou allez-y franco avec des explosions parfois involontaires.
Vous avez besoin de calme et n’avez pas l’énergie de vous lancer ? Allez vous promener le long de la rivière. Appréciez les éléments d’animation environnants. Faites des captures d’écran des étalages ou observez les artisans. Les détails des nouveaux mondes de jeu sont un festin pour les yeux.
![« Origins » : ce ferronnier travaille sur divers objets de joaillerie.](/im/Files/7/5/3/9/4/1/9/0/20230725223543.jpg?impolicy=resize&resizeWidth=430)
Source : Capture d’écran : Debora Pape
Vous aimez les séjours culturels ? Chevauchez dans le désert dans Origins ou escaladez la grande pyramide de Gizeh. Imprégnez-vous des panoramas, découvrez des trésors. Laissez-vous inspirer par les différents styles de construction romains, anglo-saxons et vikings dans Valhalla.
Besoin de vous défouler ? Trouvez un guerrier d’élite ennemi et flanquez-lui une bonne raclée. Il l’a bien cherché.
Vous avez une minute de lucidité ? Procurez-vous une carte au trésor avec des indications sur des endroits secrets. Vous devez faire travailler vos méninges et résoudre l’énigme en identifiant des éléments du paysage.
Vous êtes en déprime ? Cherchez un événement mondial dans Valhalla, dont les mini-tâches sauront vous décrocher un sourire. Les dialogues amusants des PNJ, les situations burlesques et, bien sûr, l’humour pince-sans-rire d’Eivor montrent qu’Ubisoft a travaillé à rendre le jeu varié.
Faire moins avec... moins ?
Pour les fans de la première heure, tout ce dont je viens de vous parler n’est plus vraiment Assassin’s Creed. Admettons. Je trouve ces jeux bien meilleurs. Ils constituent un terrain de jeu idéal pour les slow gameuses comme moi, qui ne se satisfont pas de grimper quelque part et aiment nager, monter à cheval, naviguer sur l’eau, explorer, résoudre des énigmes, et bien plus encore. L’annonce d’Ubisoft de réduire quelque peu la taille de Mirage et de revenir à ses racines m’inquiète donc. Luca dirait : « Moins, c’est plus. » J’ai bien peur que moins, ce soit moins.
![En tant que Viking, le pillage de monastères chrétiens fait partie des bonnes mœurs dans « Valhalla ».](/im/Files/7/5/3/9/4/2/0/7/20201225213943.jpg?impolicy=resize&resizeWidth=430)
Source : Capture d’écran : Debora Pape
Je vous l’accorde, la map avec tous ses symboles peut être écrasante. Non pas parce qu’il y a trop de choses à faire, mais parce que j’aimerais ne pas avoir à courir après des icônes tout le temps. Je trouve dommage que chaque objectif de quête soit indiqué avec précision sur la carte et que je n’aie plus qu’à y courir sans réfléchir. Je préfèrerais l’option de présenter l’interface et la carte de manière plus minimaliste et que l’on puisse trouver soi-même la maison que l’on cherche sur la route d’Alexandrie, plutôt que de courir tout droit jusqu’au marqueur sur la carte.
Mais bon. Somme toute, j’admets qu’un Origins ou un Valhalla peuvent être épuisants. Il y a tellement de choses à faire qu’il est difficile de les terminer. Même pour moi, après 150 heures, l’envie de tout faire finit par s’estomper. Après tout, il y a d’autres jeux qui ne demandent qu’à être joués.
Êtes-vous fan de la vieille garde ou appréciez-vous autant que moi les mondes ouverts ? Faites-le-moi savoir dans les commentaires !
Capture d’écran d’en-tête : Debora Pape, « Assassin’s Creed Valhalla »Remarque : dans la première version de l’article, j’ai écrit par erreur « Enzo » au lieu de « Ezio ». Merci pour vos commentaires, j’ai corrigé mon erreur grâce à vous.
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Aussi à l'aise devant un PC gaming que dans un hamac au fond du jardin. Aime l'Empire romain, les porte-conteneurs et les livres de science-fiction. Traque surtout les news dans le domaine de l'informatique et des objets connectés.