
Test de produit
L’Asus ROG Swift PG34WCDM à l’essai : un écran ultralarge de luxe avec WOLED
par Samuel Buchmann
Des chercheurs de l'université de Cambridge ont réussi une percée dans la technologie OLED. Une nouvelle conception pourrait éliminer le burn-in tout en rendant les écrans moins chers.
Les personnes qui achètent un appareil équipé d'un écran OLED s'inquiètent généralement du burn-in. Sur les téléviseurs, les images fantômes ne sont plus guère un problème, car l'image est en perpétuel mouvement. Mais avec les moniteurs, le risque de burn-in est nettement plus élevé, car les éléments statiques de l'image, comme les barres de menu, peuvent ronger l'écran avec le temps.
Des chercheurs de l'université de Cambridge semblent avoir trouvé une solution contre le burn-in. Dans une étude publiée dans la revue scientifique "Nature Materials", ils identifient la LED bleue comme le méchant. Elle consomme le plus d'énergie par rapport aux autres couleurs et est relativement instable - et donc la plus souvent responsable des effets de burn-in.
Le problème est un flux d'énergie entre les deux molécules qui composent une OLED : du "sensibilisateur" au "transmetteur terminal". Ce transfert d'énergie se répercute sur l'efficacité et la stabilité de la diode électroluminescente. Jusqu'à présent, les fabricants utilisent une conception complexe à plusieurs niveaux pour éviter cela. Elle est très coûteuse à produire et peut échouer avec le temps.
Les chercheurs ont maintenant trouvé une solution plus simple. Ils entourent les molécules de bandes d'alkylène. Celles-ci réduisent au minimum le risque de transfert d'énergie responsable du burn-in. Non seulement cela, mais la production d'OLED selon ce principe est beaucoup plus simple que selon le précédent.
Si ce nouveau procédé fait ses preuves dans la pratique, il s'agira d'une avancée majeure. Au final, cela signifie que les écrans OLED pourraient ne plus souffrir de burn-in à l'avenir tout en devenant moins chers. Mais pour cela, les fabricants d'écrans doivent d'abord adopter la méthode, la tester et l'intégrer dans leur production. Cela devrait prendre quelques années.
Mon empreinte digitale change régulièrement au point que mon MacBook ne la reconnaît plus. Pourquoi ? Lorsque je ne suis pas assis devant un écran ou en train de prendre des photos, je suis probablement accroché du bout des doigts au beau milieu d'une paroi rocheuse.