Vaude Bike Windproof III
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Conseils pour des trajets à vélo plus agréables en hiver
21/12/2024
Traduction: Martin Grande
De nombreuses raisons poussent à prendre la voiture ou les transports en commun à la place du vélo en hiver. Ces quelques conseils contre le froid, le vent et la pluie vous feront peut-être changer d’avis.
Je préfère préciser que je ne vous explique pas comment aller au bureau en vélo quand le chasse-neige n’est pas encore passé, ni comment monter des pneus cloutés pour défier le verglas. Aujourd’hui, je vous parle de trajets quotidiens « normaux » par temps froid, sur des routes déneigées.
Tête
J’ai passé l’âge de me promener dehors sans bonnet par des températures négatives pour épargner mon brushing. Je sais qu’il vaut mieux se couvrir du bout du nez aux oreilles en passant par le menton si l’on ne veut pas le regretter plus tard, et j’adapte mon équipement d’hiver en conséquence.
Quand la température descend en dessous de 5 °C, je mets un bonnet avec un tissu intérieur gratté sous mon casque. Il recouvre mes oreilles et je peux le tirer pour protéger mon front. Bon, j’avoue qu’il me donne l’impression d’être un astronaute qui n’attend plus que son casque pour décoller, mais je ne suis pas là pour concourir à un défiler de mode.
Les snoods ou écharpes tubes ont fait leurs preuves contre le vent. Vous en trouverez de toutes sortes dans notre boutique en ligne. En hiver, je recommande la laine mérinos qui tient chaud, sans faire transpirer.
Le vent froid est vraiment désagréable pour les yeux. Sans protection, ils se mettent rapidement à pleurer. Plus vous roulez vite, plus vos larmes coulent. En hiver, je remplace donc ma visière de casque par des lunettes de vélo, qui couvrent plus de surface autour des yeux. Étant plus proches du visage, elles laissent passer moins de vent. Généralement, je me contente de mes verres transparents de catégorie 0 qui laissent passer toute la lumière. Petite dédicace à l’épais brouillard qui rôde aux alentours de Zurich.
Doigts
Les doigts gelés à vélo ne sont pas juste désagréables, ils sont dangereux. Si l’on doit freiner dans une situation d’urgence, avoir les doigts engourdis par le froid est pour ainsi dire compromettant.
Les bons gants de vélo protègent du vent et, dans l’idéal, de la pluie aussi, sans entraver la liberté de mouvement. Si vous utilisez vos écrans tactiles aux stops et aux feux rouges, pensez à choisir un modèle « touch ». Pour les jours pas trop trop froids, j’ai pris des gants Endura qui épousent bien la forme des mains à la surface de la paume en silicone antidérapant.
À moins de 4 ou 5 °C, le tissu fin ne suffit plus. Je sors les gants d’hiver d’Assos, plus épais et avec une meilleure doublure qui tient mes mains au chaud sans limiter mes mouvements, me procurant confort et sérénité au guidon.
Haut et bas
Au plus tard au moment du changement d’heure à la fin octobre, la veste Luminum II de Vaude est the vêtement que j’aime porter pour mes trajets. D’une part, la couleur jaune fluo est visible même dans la brume. D’autre part, elle est coupe-vent et imperméable. Elle dispose d’assez de poches et elle est bien ajustée tout en restant assez ample pour une couche intermédiaire en plus au besoin.
Parfois, la deuxième couche et la veste ne suffisent pas, dans quel cas je sors ma première couche à porter à même la peau. Dans la boutique en ligne, vous avez l’embarras du choix. Je mise sur le mélange de laine mérinos et de fibres synthétiques. Pour moi, l’important est que le sous-vêtement ait un col montant et que les coutures soient plates. Après une petite recherche, je suis tombé sur celui-ci :
Selon la longueur de votre pantalon, vous pouvez prendre froid au niveau des chevilles. Je suis content d’avoir découvert les guêtres. En automne, elles me protègent de l’humidité, et en bonus, mes chaussures restent propres. En hiver, elles coupent bien du vent. La variante jaune fluo présente l’avantage de vous rendre encore plus visibles quand il fait sombre.
Si vous avez également froid aux cuisses et aux mollets et si les prévisions sont à la pluie, un surpantalon de pluie vous sera bien utile.
Si ce n’est qu’une question de chaleur, un pantalon de vélo chaud fera évidemment l’affaire.
Si l’envie vous en dit, vous pouvez aussi opter pour une combinaison intégrale, comme l’a fait mon collègue Patrick.
Le pantalon de Vaude dont j’ai mis le lien plus haut est toujours dans mon sac à dos, au cas où. J’ai tendance à avoir chaud aux jambes. S’il fait beau, un caleçon assez long comme celui-ci de ma marque préférée me suffit.
Vélo
La « bavette » s’accroche au bout du garde-boue pour améliorer son efficacité. Les garde-boue habituels ne vont pas jusqu’en bas. Si vous passez par des chemins humides ou des flaques d’eau, vous pouvez vous en mettre jusqu’à la hauteur du sac à dos. Les jambes de pantalon en sont facilement mouillées et salies. La petite extension de garde-boue s’avère efficace et se détache très facilement au retour des beaux jours.
Ah, j’ai failli oublier les lampes. Elles sont au moins aussi importantes que les vêtements. Tellement importantes que j’ai déjà pris le temps d’écrire à ce sujet dans le magazine de Galaxus, par exemple dans cet article, si cela vous intéresse :
Avez-vous des remarques ou des conseils pour effectuer les trajets du quotidien en bicyclette ? Ou des questions ? J’ai testé quasiment tous les produits que j’ai présentés sur cette page, et je les utilise encore. N’hésitez pas à laisser un commentaire pour en savoir plus !
Photo d’en-tête : Shutterstock
Martin Jungfer
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Martin.Jungfer@digitecgalaxus.chJe suis journaliste depuis 1997. Stationné en Franconie, au bord du lac de Constance, à Obwald, Nidwald et Zurich. Père de famille depuis 2014. Expert en organisation rédactionnelle et motivation. Les thèmes abordés ? La durabilité, les outils de télétravail, les belles choses pour la maison, les jouets créatifs et les articles de sport.