La Suisse aime se lancer des défis
Une étude représentative internationale commanditée par Galaxus a examiné à quelle fréquence la population prend des résolutions. En Suisse, près des deux tiers de la population se lancent des défis, contre moins d’un tiers en Allemagne. Les deux pays présentent des ressemblances notables. Plus de 50 pour cent des challenges sont alimentaires, et 47 pour cent sont d’ordre budgétaire.
C’est bientôt le moment de prendre de nouvelles résolutions pour la nouvelle année. Se coucher plus tôt, manger plus sainement ou faire plus de sport font partie des classiques. Digitec Galaxus a voulu savoir combien de personnes se lançaient de tels défis et quels étaient les plus populaires. Peut-on observer des différences d’un pays à l’autre ?
2521 personnes de Suisse, d’Allemagne, d’Autriche, d’Italie et de France ont répondu aux questions d’une étude représentative de Link.
Des défis ? C’est oui, ou non merci !
Plus des deux tiers des personnes interrogées ont de l’expérience en la matière. Près de la moitié (47 %) se lance des challenges actuellement ou régulièrement. 29 pour cent ont déjà relevé des défis. Huit pour cent n’ont jamais pris de résolution, mais prévoient d’en prendre une. Et 16 pour cent n’en ont pas du tout envie.
59,1 pour cent des Suisses et Suissesses relèvent actuellement ou régulièrement des défis. Le pays est donc en tête, devant l’Italie et l’Autriche. L’Allemagne, en revanche, se trouve en queue de peloton avec 32,5 pour cent.
En France et en Italie, les femmes et les hommes se situent à des niveaux similaires. Dans la région DACH (Allemagne, Autriche, Suisse), les hommes prennent un peu plus souvent des résolutions que les femmes interrogées.
Les jeunes sont plus enclins à relever des défis
Les résolutions sont populaires chez les plus jeunes. Parmi les Suisses et Suissesses de 15 à 29 ans, 71 pour cent se challengent. Il s’agit du record européen. Six pour cent de cette catégorie d’âge seulement déclarent ne pas avoir envie de relever des défis.
L’Italie voisine constitue une exception. Les Italiens et Italiennes de 30 à 44 ans ont plus de motivation que la moyenne pour prendre de nouvelles résolutions. Dans cette catégorie, les pays du Sud devancent même la Suisse.
En Allemagne et en Autriche, c’est dans la tranche d’âge des 45-59 ans que l’on trouve le plus de réfractaires aux défis. Il en va de même pour les personnes âgées de 60 à 79 ans.
Les défis nutrition
Tous pays confondus, l’alimentation est le plus grand moteur d’intentions en 2023. Plus de 50 pour cent des personnes interrogées relèvent actuellement un défi dans ce domaine, suivi par les thèmes des économies (47 %), du ménage (41 %) et du sport (37 %).
Nous avons remarqué que la désintoxication numérique et les activités similaires ne sont pas une priorité pour les personnes interrogées avec un pourcentage d’à peine 18. Le domaine du numérique était le moins sujet à des challenges dans tous les pays participants à l’étude.
Un grand nombre de Suisses et Suissesses se lancent des défis sportifs (45 %), mais ici aussi, l’alimentation arrive en tête du classement avec 50 pour cent. Au pays des banques, la finance rejoint la troisième position. Avec 40 pour cent, la Suisse atteint toutefois la valeur la plus basse de tous les pays étudiés.
Les pays voisins accordent plus de poids à ce thème, notamment l’Autriche. C’est là que les finances (56 %) et l’alimentation (53 %) préoccupent le plus les challengeurs et challengeuses. À part le sport, les autres domaines restent secondaires. Chez nos cousins les Germains qui aiment les challenges, les finances sont en haut de la liste.
En Italie, la plupart des résolutions concernent le ménage. Les personnes interrogées en Italie sont aussi nombreuses à lutter activement contre les mauvaises habitudes (51 %). Nettement plus souvent que dans les autres pays.
Avez-vous des résolutions pour la nouvelle année ? Ou ce n’est pas votre truc ? Dites-nous tout dans les commentaires.
L’institut d’études de marché Link réalise des sondages représentatifs pour Digitec Galaxus. Des personnes d’Allemagne, d’Autriche, de France, d’Italie et de Suisse ont participé à l’enquête.