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Le brasero des nomades

Alors que les barbecues attendent sagement à la cave l'arrivée du printemps, les braseros, quant à eux, nous rendent déjà tout feu tout flamme. Qui n'aime pas cette ambiance conviviale en petit comité autour d'un brasero ? J'aime le Petromax, car il fait plus que tenir chaud.

À l'époque, la question ne se posait pas. Devant une maison sur deux, on trouvait un barbecue Weber, parfois un Green Egg, tandis que sur les terrasses et les balcons, les grils au gaz se tenaient prêts pour le prochain steak. Ce domaine semblait donc plus qu'adéquatement approvisionné. Mais avec l'arrivée du barbecue à pellets Timberline, doté d'un contrôleur WiFire basé sur le cloud et d'une application Apple Watch pour le contrôle à distance du mode Super Smoke, les choses ont changé. Il semble que ce soit un réflexe naturel de développer une application quand il n'y a rien d'autre à envisager. Malheureusement, la pandémie, comme en témoignent les applications d'alerte qui sont depuis longtemps volatilisées, n'a pas dérogé à cette règle non plus. Mais ça, c'était sans compter l'aplanissement de l'univers du jardin.

Simple et reposant

Le brasero, grand gagnant de cet hiver pandémique, comble peut-être la dernière lacune de l'assortiment des grils bon chic bon genre. Les barbecues tout plats ont le vent en poupe, tout du moins dans mon entourage, où ils semblent conquérir le cœur des gens. C'est l'antithèse du barbecue hors de prix des années passées. Adieu symbole de statut, stress de l'allumage, zones de température et autres saucisses à tourner ! Ce qui compte ? Être ensemble. Cet hiver, les invitations dans le voisinage sont allées bon train. Le mot d'ordre ? Soirées détendues au rythme des brochettes crépitantes et des notes de guitare. Les heures passées à l'extérieur sont salutaires et resserrent les liens.

Du feu, de quoi se rassasier et du beau monde

Autrefois compagnon pratique des peuples nomades transporté à dos de chameau, le barbecue constitue aujourd'hui un signe de sédentarité. Mon appartement, mon jardin, mon brasero en somme. Les nomades en appartement de location ne font généralement pas partie du groupe cible. De ce fait, le barbecue numéro un dans notre boutique et dans les jardins de mes voisins ressemble au Sienne. De mon côté, je possède un modèle Petromax, qui intéressera les amateurs de camping et ceux de grillades en forêt, offrant plus d'options grâce à son piètement à vis tout en finesse.

Facile à transporter, ses longs pieds permettent de le placer au-dessus d'un feu de camp ou d'un réchaud de camping. Il se transforme alors en une grande poêle qui génère plus de chaleur au centre qu'en bordure. Vous voulez l'utiliser comme table de cuisson extérieure ? Il vous faudra alors la culotter un peu avec de l'huile et du sel. Question nettoyage, rien de plus simple : de l'eau chaude et du papier absorbant suffiront amplement. Pour l'instant, il n'a fait que nous réchauffer, mais j'ai hâte d'entendre le grésillement des premières grillades dans un coin de nature éloigné. Les pragmatiques ont tout ce dont ils ont besoin avec ce brasero : du feu, de la nourriture et de la place autour pour quelques amis.

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Simple scribe, double papa. Aime bouger, se faufiler dans le quotidien de la famille, jongler avec plusieurs balles et laisser tomber quelque chose de temps en temps. Une balle, par exemple. Ou une remarque. Ou les deux.

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