Menace de pénurie d'eau croissante : le plan d'action mondial est prêt

Peu d'eau potable, de longues sécheresses et des lacs asséchés ? Des scénarios que vous n'avez probablement vus qu'à la télévision. Ce qui nous semble lointain est pourtant déjà une réalité de la vie dans de nombreux pays du monde. A cela s'ajoute le changement climatique : il va encore aggraver la situation dans les régions arides de la Terre - et porter le problème à l'avenir dans des régions qui ne souffrent pas encore de pénurie d'eau.

Conférence des Nations unies sur l'eau 2023

La nécessité d'agir ne fait donc plus débat. Et c'est ainsi que s'est tenu du 22 au 24 mars, avec plus de 10.000 représentants, le premier grand sommet international sur l'eau depuis 1977. Le résultat : un agenda de près de 700 engagements volontaires.

La Suisse était représentée par le conseiller fédéral Ignazio Cassis et des chercheurs en eau de Eawag. Ils ont présenté des projets axés sur l'action en partenariat pour la gestion de l'eau en milieu urbain. L'Allemagne souhaite soutenir la gestion de l'eau potable dans de nombreux pays africains et orienter sa propre stratégie nationale de l'eau vers une gestion durable
De nombreuses régions d'Afrique et d'Amérique latine se consacrent ensemble à la sauvegarde des rivières et des zones humides menacées et dégradées.

Une conférence de suivi aura lieu dans deux ans afin de déterminer si les objectifs du Plan d'action pour l'eau ont été atteints.

Il est temps de changer de mentalité

En fin de compte, une décision unanime émerge de nombreux projets différents : agir. Une participation active et des discussions orientées vers la recherche de solutions ont montré qu'il y a un tournant dans la manière d'aborder le thème mondial de l'eau. Même les pays épargnés jusqu'à présent prennent conscience de la pénurie croissante d'eau. Le plan d'action est donc une étape importante - même si moins d'un tiers des initiatives ont fait l'objet d'un engagement financier ferme.