Présenté à l'ISPO : Ce bonnet est destiné à protéger des blessures à la tête
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Présenté à l'ISPO : Ce bonnet est destiné à protéger des blessures à la tête

Siri Schubert
20/12/2024
Traduction: traduction automatique

En 2020, les sœurs Sofie et Sarah Hellström se sont fixé pour objectif de développer une protection de la tête adaptée à la vie quotidienne afin de réduire le risque de blessures lors des jeux et dans la vie de tous les jours. Quatre ans plus tard, elles présentent leur développement à Munich, lors du salon international du sport ISPO.

Un moment d'inattention et c'est déjà arrivé : La tête fait une rencontre brutale avec une porte vitrée (je parle en connaissance de cause), un échafaudage ou, dans le pire des cas, le sol. Pour les enfants, c'est encore pire : s'ils se mettent à courir et tombent ou se cognent la tête contre une table, cela peut se terminer de manière douloureuse.

Ne remplacez pas le casque, mais c'est mieux que de ne pas le porter

Pour éviter des blessures plus graves, la start-up suédoise Oican Wear a mis au point une protection souple contre les chocs qui peut être intégrée dans les casquettes et les bandeaux. Elle est si discrète que le couvre-chef ressemble à un bonnet traditionnel ou à un bonnet tricoté.

Les deux fondatrices, Sofie et Sarah Hellström, ont présenté leur propre développement lors du salon international du sport ISPO à Munich. "Le bonnet ne remplace pas le casque pour faire du vélo ou du ski", souligne Sarah Hellström. "Il existe des bonnets et des bandeaux pour les enfants et les adultes.

Sofie Hellström montre le matériau protecteur intégré au bonnet lors du salon international du sport ISPO.
Sofie Hellström montre le matériau protecteur intégré au bonnet lors du salon international du sport ISPO.
Source : Siri Schubert

Le matériau de protection contre les chocs est non toxique (conformément à EN 71-3) et, selon l'entreprise, il est constitué de composants de qualité alimentaire, comme ceux que l'on trouve dans les sucettes pour bébés. La couche de protection ne fait que quelques millimètres d'épaisseur et est censée répartir les forces d'impact de manière à réduire leur effet jusqu'à 70 pour cent.

Pour ceux qui veulent en savoir plus : Les casquettes seraient testées par l'institut suédois RISE selon la norme EN 812. Mais comme cette norme n'est pas parfaitement adaptée à ce type de produit, les fondatrices travaillent avec des ingénieurs en biomécanique pour mettre au point une méthode de test plus précise et plus pertinente.

La maladie de leur fils leur a donné l'impulsion

Pour Sofie et sa sœur Sarah, le voyage vers l'entrepreneuriat a commencé en 2020, lorsque le plus jeune fils de Sofie avait un an. Il a été diagnostiqué avec une maladie chronique qui entraîne notamment un risque de blessure plus élevé en cas de chute, comme Sofie me l'a expliqué au salon ISPO de Munich. Elle a cherché un équipement de protection adapté pour son fils et a trouvé des casques et des protections pour différents sports. Mais rien pour les enfants qui aiment bouger et qui ne veulent pas se promener toute la journée avec des protections.

Les plus petits ne sont pas les seuls à bénéficier d'une protection, les adolescents et les adultes devraient aussi en profiter avec des bonnets tricotés.
Les plus petits ne sont pas les seuls à bénéficier d'une protection, les adolescents et les adultes devraient aussi en profiter avec des bonnets tricotés.
Source : Siri Schubert

Une protection de la tête adaptée à la vie quotidienne lui semblait particulièrement urgente. Les chercheurs en apprennent de plus en plus sur les dommages que peuvent causer les blessures répétées à la tête, même si elles sont légères.

Développement de matériaux soutenu par l'Agence pour l'innovation

Pour commencer, les recherches de Sofie se sont révélées décevantes. Elle a fait tester plus de 20 matériaux à l'institut de recherche suédois RISE, mais sans succès. Les scientifiques spécialisés dans les matériaux lui ont dit qu'il n'existait pas de tissu présentant les caractéristiques souhaitées en termes d'épaisseur, de flexibilité et d'absence de substances nocives. Les sœurs se sont donc tournées vers l'incubateur d'entreprises du parc scientifique suédois et ont reçu le soutien de l'agence pour l'innovation Vinnova. Cela leur a permis de travailler avec des chercheurs, des experts en matériaux et des biomécaniciens pour mettre au point un matériau adapté à la vie quotidienne et offrant une protection discrète.

Le matériau protecteur est intégré sur le front et à l'arrière de la tête des casquettes. Les oreilles restent libres pour ne pas gêner l'audition. Les bonnets peuvent être lavés à 30 degrés.

Nous n'avons pas la marque Oican Wear dans notre assortiment pour le moment. Si cela devait changer, vous en serez bien sûr informés par mes soins. Et si nous la proposons sur Galaxus, un test produit suivra également.

Photo d’en-tête : Oican

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Plongeuse scientifique, instructrice de SUP, guide de montagne... même si les lacs, les rivières et les mers sont mes terrains de jeu favoris, je ne me laisse pas porter par le courant, car j'ai encore beaucoup à apprendre et à découvrir. J'aime aussi prendre de la hauteur et changer de perspective en volant avec des drones et en faisant du trail. 


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