Snoreeze Spray buccal
Spray buccal et languettes ; je ronfle toujours
Jusqu’à présent, la lutte que je mène contre mes ronflements était menée en vain. Aucun des produits testés n’a donné de résultats. Même le spray buccal et les languettes sont impuissants.
Pour la première fois, j’utilise le spray buccal de "Snoreeze ». Il est censé soulager les ronflements et être facile à utiliser. Bon, et bien c’est parti.
Mucus avec arôme
En effet, l’utilisation est très simple : trois pulvérisations à l’arrière de la gorge, attendre 20 secondes et avaler. Mais qu’est-ce que j’avale au juste ? « ... une formule brevetée double action qui tonifie et lubrifie les tissus mous à l’arrière de la gorge fournissant un soulagement efficace du ronflement », dit la notice d’emballage. Malgré ces belles paroles, j’ai l’impression d’avaler du mucus artificiel à l’arôme de menthe.
Et à quoi sert tout cela ? Le spray buccal est censé empêcher le relâchement des tissus cutanés mous à l’arrière de la gorge, comme la luette et les amygdales, pendant le sommeil. Les tissus mous se mettent plus facilement à vibrer, ce qui finit par produire les bruits de ronflement.
Languette : same same, but different
La languette du même fabricant est similaire au spray. Avant de me coucher, j’en applique une – nomen est omen – au palais et la laisse fondre. Elle aussi laisse une impression gélatineuse quand on l’avale. Ce n’est pas le dernier point commun avec le spray buccal.
En raison de la consistance du spray buccal et de la languette, en avalant, je pense à chaque fois à l’artiste de cabaret Gerhard Polt, qui a dit un jour : « Le mucus est l’huître des personnes lambda. »
Promesses vaines
Si l’on en croit l’emballage, un flacon de spray buccal offre jusqu’à 50 utilisations. Chez nous, il coûte presque 30 francs suisses. Les languettes coûtent moins de la moitié de ce prix et durent à peine deux semaines si elles sont utilisées quotidiennement. Je vous laisse le soin de décider si le prix est juste ou non.
Pour moi, c’était de l’argent jeté par les fenêtres. Ni les languettes ni le spray n’ont eu le moindre effet sur moi. Ma femme continue à « profiter » de mes sérénades de ronflements, comme si je n’avais rien fait pour y remédier. C’est peut-être exactement ce que je devrais faire. Après tout, rien ne sert à rien et est même gratuit.
Je dois réévaluer la situation
« Et maintenant me voici là, pauvre fou, tout aussi sage que devant », a fait dire Goethe à son protagoniste Faust dans la pièce du même nom. Je ressens la même chose dans la lutte contre mes ronflements. Gouttière, spray nasal, patch et maintenant spray buccal et languettes ; rien n’y fait.
Peut-être qu’au final, le problème c’est moi et pas tous ces produits anti-ronflements ? J’ai peur d’avoir mis la charrue avant les bœufs et d’avoir mal abordé la chose. Si seulement j’avais écouté plus tôt des commentaires comme celui-ci.
La peur de l’apnée du sommeil
Que faire maintenant ? Je mets de côté tous les produits et fais examiner mon ronflement par un professionnel. Je planifierai les étapes suivantes après, en fonction des résultats. Une chose après l’autre.
J’ai déjà peur du diagnostic qui me guette. Apnée du sommeil ; diagnostic que je rejetais encore au début de mon voyage dans le monde des produits anti-ronflements.
Crainte du diagnostic ou non, j’aimerais que l’on m’explique d’où viennent mes ronflements et ce que je peux faire pour les éviter. Je le dois à ma femme qui souffre. Et surtout, je ne veux plus recevoir de coups la nuit parce que je ronfle trop fort.
Si vous souhaitez savoir ce que mon enquête sur les ronflements a révélé, suivez mon profil d’auteur. Dès que j’en saurai plus, je vous en parlerai. Promis.
Photo d’en-tête : Patrick VogtJe suis un papa et un mari pur-sang, un nerd et un éleveur de poulets à temps partiel, un dompteur de chats et un amoureux des animaux. J'aimerais tout savoir, mais je ne sais rien. Je sais encore moins de choses, mais j'en apprends tous les jours. Ce qui me plaît, c'est le maniement des mots, parlés et écrits. Et c'est ce que je peux démontrer ici.