Motorola Edge 50 Pro
Test du Motorola Edge 50 Pro : un compagnon chic et endurant
En violet clair aspect cuir ou blanc nacré brillant, le Motorola Edge 50 Pro ne passe pas inaperçu. Avec un taux de rafraîchissement de 144 Hertz et un zoom optique, son écran et ses composants ne sont pas en reste.
Le Motorola Edge 50 Pro est polyvalent : il peut servir de webcam, de bureau mobile ou encore d’ordinateur de poche. Mais malgré un matériel prometteur, comme la batterie, il a aussi des points faibles.
Classement : la famille Edge 50 Motorola
Le Motorola Edge 50 Pro se situe au milieu de la nouvelle gamme Edge en dessous du Edge 50 Fusion, et au-dessus du Edge 50 Ultra.
L’une des nouveautés de toute la gamme Edge 50 est la certification Pantone de l’appareil photo et de l’écran. Le fabricant est connu pour ses normes de couleurs que l’on retrouve parfois dans le graphisme. La certification Pantone est censée aider à représenter les couleurs et les tons de peau le plus fidèlement possible à la réalité. Nous verrons cela plus tard lors du test de l’appareil photo.
Design et écran : douceur et style
Le Motorola Edge 50 Pro se distingue par son design. Si son dos n’a pas l’aspect du bois comme l’Edge 50 Ultra, le similicuir violet clair de l’appareil est doux et agréable au toucher. Motorola propose également une variante nacrée ainsi qu’un noir classique – également en aspect cuir. Le module photo à l’arrière s’intègre parfaitement.
Grâce à son écran OLED arrondi, il n’y a pas de bords durs. Doté d’une résolution de 2712 × 1220 pixels, l’écran mesure 6,67 pouces et affiche des couleurs riches et un noir profond. Le taux de rafraîchissement peut atteindre 144 Hertz. Tout cela loge dans un boîtier certifié IP-68, ce qui signifie que si vous faites tomber votre smartphone dans de l’eau douce, il devrait rester indemne jusqu’à 1,5 m de profondeur.
Matériel : une puce décevante
Sous le capot, le Motorola Edge 50 Pro est équipé d’un Snapdragon 7 Gen 3 et de 12 Go de RAM. La puce de milieu de gamme supérieure existe depuis novembre 2023. Elle fonctionne bien, mais on ne peut pas dire qu’elle soit à la pointe de la technologie. La mémoire interne disponible s’élève à 512 Go. Comparé à l’Edge 40 Pro de l’année dernière, l’Edge 50 affiche des performances moins bonnes sur Geekbench 6. La dénomination peut donc prêter à confusion.
Le Snapdragon 8 Gen 2 du Motorola Edge 40 Pro est plus puissant que le Snapdragon 7 Gen 3 du Edge 50 Pro. En revanche, le Mediatek Dimensity 8020 de l’Edge 40 obtient des résultats similaires. La puce de mon appareil de test s’avère globalement performante. Elle gère bien les applications du quotidien, mais faiblit si je lance un jeu performant. J’y reviendrai plus loin.
La batterie du Motorola Edge 50 Pro est un véritable atout. J’utilise le logiciel PCMark pour tester la charge continue de l’appareil par flux vidéo simulé, lecture de documents et édition de photos. Le smartphone atteint ainsi une durée très respectable de neuf heures. Si j’utilise l’Edge 50 Pro pour travailler au quotidien, il tiendra toute la journée sans problème. Lorsqu’il est à plat, la batterie de 4500 mAh se recharge en 25 minutes à peine avec l’adaptateur secteur de 125 watts fourni. Une performance de haut niveau. Le chargement sans fil est également possible jusqu’à 50 watts.
Pas d’espace de stockage externe, car l’emplacement nano-SIM n’offre pas de place pour cela. Comme alternative à une SIM physique, l’appareil prend également en charge les eSIM.
Logiciel : de nombreuses possibilités avec « Ready For »
Le Motorola Edge 50 Pro est équipé de la dernière version d’Android 14. Les mises à jour sont disponibles pendant trois ans, c’est-à-dire jusqu’à Android 17. Le fabricant promet en outre au moins quatre ans de correctifs de sécurité. C’est correct, mais pas non plus exceptionnel.
Le logiciel Android est complété par l’interface utilisateur du fabricant HelloUI, de nombreux programmes ainsi que quelques applications de tiers.
L’appareil peut se connecter à un PC Windows grâce à « Ready For ». Pour savoir comment cela fonctionne, consultez cet article de mon collègue Jan. Cette fonction me permet d’utiliser mon smartphone comme webcam, bureau mobile et plus encore.
Je peux également personnaliser et mettre en place des gestes. Par exemple, faire un mouvement brusque pour allumer la lampe de poche ou tourner rapidement le téléphone pour activer l’appareil photo. Le logiciel d’IA entre en jeu quand je règle le mode d’optimisation lors de la prise de photos ou je veux créer mon propre fond d’écran.
Les jeux fonctionnent bien, sans plus. Pour les tester, j’utilise Genshin Impact. Le jeu aux graphismes très riches fonctionne automatiquement en mode dégradé (réglage de résolution moyenne), mais de manière fluide. Cela signifie que dans les paramètres, tous les éléments graphiques sont réglés sur « moyen » au lieu de « élevé », afin que la carte graphique ne soit pas surcadencée. Les graphismes sont donc jolis, mais pas non plus exceptionnels. Comme l’appareil est agréable à prendre en main, on s’attarde volontiers sur le jeu.
Appareil photo : faire mumuse avec le logiciel
Pour les photos, je dispose d’un maximum de 50 mégapixels. La certification Pantone du logiciel doit permettre un rendu naturel des couleurs. Personnellement, je les trouve trop vives. Mis à part ce petit souci, l’appareil fait de bonnes photos. Son application m’offre toute une panoplie de possibilités. Voici ses spécifications :
- appareil photo principal : 50 mégapixels, f/1,4 ;
- appareil photo ultra grand-angle : 13 mégapixels, f/2,2 ;
- téléobjectif : 10 mégapixels, F/2,0, zoom optique 3x ;
- appareil photo frontal : 50 mégapixels.
Appareil photo principal : le ciel et l’herbe sont trop vifs
Lorsqu’il s’agit de capturer de l’herbe et du ciel, le Motorola Edge 50 Pro ne fait pas dans la subtilité. L’herbe devient vert pomme et le ciel beaucoup trop bleu. J’aurais souhaité un peu plus de réalisme. À titre de comparaison, les couleurs plus naturelles de mon Google Pixel 8 me plaisent davantage.
Au lieu d’utiliser le mode optimisé lors de la prise de vue, je peux régler moi-même un mode naturel. Mais à vrai dire, il n’y a pas vraiment de différence entre les deux modes. Même par temps nuageux, les couleurs sont trop vives.
L’appareil photo ultra grand-angle de 13 mégapixels a les mêmes qualités que l’appareil photo principal et permet d’apporter plus à l’image, ce qui est idéal pour les paysages et les grands bâtiments. La qualité comparable est due au pixel binning, qui consiste à réduire les 50 mégapixels de l’appareil photo principal à 12. Cela permet par exemple de minimiser le bruit d’image en cas de faible luminosité.
L’appareil macro est mon préféré. Je l’utilise pour m’amuser avec les petites bêtes de mon jardin.
Téléobjectif : un zoom optique de qualité
Le triple zoom optique du Motorola Edge 50 Pro tient ses promesses. Je peux me rapprocher encore plus des sujets avec le zoom numérique 30×, même si la qualité baisse fortement à partir de 10×.
Bilan
La concurrence ne dort jamais
Le principal atout du Motorola Edge 50 Pro, c’est son apparence. Son temps de charge de moins de 30 minutes est très appréciable et l’accès rapide à la lampe de poche et à l’appareil photo est bien pratique. En ce qui concerne l’appareil photo, seul l’objectif macro sort du lot. Pour le reste, l’appareil n’a rien de spécial. Je trouve dommage que les couleurs des photos soient trop vives et que cela soit impossible à régler.
Le smartphone doit en outre faire face à une rude concurrence sur le marché. Situé dans un segment de prix et de matériel comparable, le Google Pixel 8 prend des photos un peu plus naturelles et fournit une période de mise à jour beaucoup plus longue (sept ans).
Pro
- joli design
- la batterie se recharge vite
- chargeur fourni
- objectif macro exceptionnel
Contre
- performances matérielles moyennes
- les photos sont trop vives
Dans mon monde, Super Mario chasse les Stormtroopers avec une licorne et Harley Quinn prépare des cocktails pour Eddie et Peter au bar de la plage. Là où je peux exprimer ma créativité, j'ai des fourmis dans les doigts. Mais c'est peut-être aussi parce que rien d'autre ne coule dans mes veines que du chocolat, des paillettes et du café.