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30 ans plus tard : « Demolition Man », retour vers le futur
« Demolition Man » est sorti au cinéma en 1993, mais se déroule principalement en 2032. Le film montre au public une vision du futur souvent assez décalée. Entre jingles réalisés par des enfants et sexe virtuel : qu’est-ce qui, aujourd’hui, est devenu réalité ?
« Mellow greetings sir, what seems to be your boggle ? » Peut-être connaissez-vous aussi cette réplique culte du film Demolition Man avec Silvester Stallone, Wesley Snipes et Sandra Bullock. Ce n’est pas un film profond, mais plutôt l’un de ceux qui, durant les années 90, combinait beaucoup d’actions avec des répliques vives. Notre regard est tourné vers la technologie et la vie quotidienne dans la ville futuriste de « San Angeles ».
Voici l’histoire de « Demolition Man »
En 1996, Los Angeles est plongée dans le chaos : le taux de criminalité est extrêmement élevé. John Spartan (Sylvester Stallone) est un policier musclé qui a mal évalué la situation lors de la chasse au psychopathe Simon Phoenix (Wesley Snipes). Par sa faute, un groupe d’otages meurt et Spartan est condamné à une longue peine au cryopénitencier, au même titre que Phoenix, où leurs corps sont congelés et enfermés pour de nombreuses années.
En 2032, ils sont tous deux décongelés prématurément et confrontés à un monde complètement nouveau où la criminalité n’existe plus. Phoenix a ici la vie facile alors que Spartan a du mal à s’adapter.
La technologie futuriste
Les conférences virtuelles : la réunion à la table de conférence est inoubliable. Les visages des participant·es apparaissent sur des écrans massifs et pivotants, qui tournent comme de vraies têtes, et qui sont placés comme des chaises autour d’une table dont seul l’hôte peut faire le tour.
Rappel à la réalité : de nos jours, les appels vidéo font partie intégrante de notre quotidien au bureau.
L’utilisation des ordinateurs : dans le film, on utilise des terminaux informatiques au moyen d’un clavier, d’un écran tactile et de la parole. On peut se connecter à des bases de données, rechercher des informations et activer des systèmes via Internet tels que l’effaceur automatique de graffitis.
Rappel à la réalité : les ordinateurs classiques avec commandes vocales et écrans tactiles sont plutôt rares. En revanche, les distributeurs de billets ressemblent aux terminaux du film, sans parler des smartphones, des tablettes et des assistants d’intelligence artificielle comme Alexa.
La commande vocale : adolescente, j’étais encore stupéfaite de voir un personnage du film allumer ou éteindre la lumière en prononçant un simple mot.
Rappel à la réalité : retour vers le futur grâce à la commande Smart-Home. Ici aussi, Alexa vous salue !
Véhicules autonomes : en 2032, la pollution n’existe plus et les véhicules à combustion ne se trouvent plus que dans les musées. Les voitures électriques roulent par défaut de manière autonome. La radio ne diffuse que des jingles publicitaires pour enfants que même les adultes chantent avec ferveur. Le rock ou même le métal ne sont pas faits pour les âmes sensibles.
Rappel à la réalité : les voitures à combustion deviendront aussi obsolètes chez nous un jour et les voitures autopilotées font déjà un peu partie de la réalité. Je ne serais pas heureuse dans un monde où nous n’aurions que des jingles publicitaires.
Surveillance de masse, pas de contact physique, un régime strict
Aucune criminalité : tous les êtres humains ont une puce implantée qui permet de les localiser à tout moment. Pour cette raison, il n’y a plus de criminalité et la violence sous toutes ses formes est également un thème réservé aux musées. Les jurons sont également considérés comme une « violation du statut moral verbal » et sont immédiatement sanctionnés par une amende.
Rappel à la réalité : les lois sur la protection des données rendent heureusement la surveillance à grande échelle illégale dans notre pays. Quant à la violence, elle touche malheureusement encore de nombreuses personnes.
Le contact physique : toucher d’autres personnes est mal vu. On ne se serre plus la main et « l’échange de fluides corporels » est considéré comme répugnant et barbare alors, pour les moments intimes, il existe un casque qui permet une union virtuelle.
Rappel à la réalité : se serrer la main n’est plus une pratique courante à cause du coronavirus, mais elle semble revenir.
La viande : dans le « San Angeles » de 2032, on ne trouve plus que de la viande transformée. Les personnes qui souhaitent manger un burger à base de viande naturelle doivent se tourner vers les stands de grillade illégaux. Mais attention : ils ne vendent que des burgers à la viande de rat.
Rappel à la réalité : la viande n’est pas interdite, mais la consommation est revue à la baisse, et il existe de nombreuses alternatives véganes.
Mais une chose est sûre : les trois fameux coquillages du film restent un mystère.
Photo d’en-tête : Warner Bros.Cet article plaît à 94 personne(s)
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Aussi à l'aise devant un PC gaming que dans un hamac au fond du jardin. Aime l'Empire romain, les porte-conteneurs et les livres de science-fiction. Traque surtout les news dans le domaine de l'informatique et des objets connectés.