Semi-marathon : de 0 à 21 kilomètres en 6 mois
29/3/2024
Deux jeunes quadras souffrent de SPM, autrement dit de « syndrome pré-midlife crisis ». Deux rédacteurs de Galaxus, Oliver Fisher et Claudio Candinas, ont décidé de courir un semi-marathon en septembre prochain. Ils manquent de temps pour s’entraîner souvent, mais ils vont relever le défi…
C’est l’automne dernier que mon collègue Claudio Candinas et moi-même avons eu cette idée dingue de génie : courir 21 kilomètres. Nous avons été inspirés par les prouesses de la rédactrice sportive Siri Schubert et du Head of Content Martin Jungfer, qui ont couru un semi-marathon chacun de leur côté. À cette époque, Claudio et moi-même étions à la pause déjeuner en train de manger un hamburger (probablement). Améliorer notre style de vie, nous remettre au sport, nous reprendre en main : voilà de quoi nous parlions. Tant et si bien que quelques minutes plus tard, nous avions pris la décision de courir un semi-marathon douze mois plus tard.
L’idée, l’objectif, la folie
Ce fameux repas remonte à plus de six mois. Il est grand temps de mettre notre plan à exécution. Nous sommes deux copains stressés par nos jobs, mariés à des femmes actives, pères de famille, que dire d’autre ? Ah oui, cela fait une quinzaine d’années que nos activités sportives se limitent à regarder le foot à la télé. Et nous ne disons jamais non à un bon petit plat. Voilà. Arrivés à la quarantaine, nous avons constaté que les bourrelets sont de plus en plus tenaces. Or, vu leurs effets délétères sur la santé, nous avons eu envie de nous en débarrasser. D’où le challenge que nous avons imaginé.
Qui sommes-nous ?
Claudio Candinas
- Âge : 40 ans
- Situation familiale : marié, deux enfants de deux ans et trois ans et demi
- Profession : spécialiste marketing chez Digitec Galaxus AG
- Centres d’intérêt : la musique, les bons petits plats, le café
- Animal préféré : le paresseux
- Activité sportive : rien, nada, niente
- Point faible : j’adore les snacks sous toutes leurs formes
- But dans la vie : survivre au semi-marathon autour du Greifensee en 2024
Auto-évaluation :
Je suis antisportif, mais j’aimerais bien avoir du plaisir à faire du sport et à plus bouger de manière générale. J’ai dit adieu à mon physique de jeune premier autour des 35 ans, quand j’ai développé ce que les Anglo-Saxons appellent un « dad bod ». Car oui, depuis que j’ai des enfants, mes priorités ont drôlement changé. Cela ne me cause aucun problème, sauf que… Quand mon collègue Oliver et moi avons eu la fameuse idée de participer au semi-marathon autour du Greifensee, j’ai tout de suite dit banco. Deux quadras bossant dans des jobs similaires, avec des situations familiales comparables et un contingent de temps libre identique (presque égal à zéro) se préparent à courir un semi-marathon. Qu’est-ce qui m’a pris ce jour-là pendant le repas de midi ? Soit je me suis drôlement surestimé, soit j’ai été pris d’un élan de nostalgie en me revoyant sur un court à Coire, quand j’étais le roi du tennis. Malgré toutes ces incertitudes, je suis sûr qu’avec le soutien moral de mon camarade Oliver Fischer et moyennant une planification sérieuse, j’arriverai à franchir la ligne d’arrivée du semi-marathon.
Oliver Fischer
- Âge : 42 ans
- Situation familiale : marié, un enfant de neuf ans
- Profession : spécialiste marketing chez Digitec Galaxus AG
- Centres d’intérêt : la photo, la cuisine, la lecture
- Animaux de compagnie : les poissons d’argent et tous les insectes qui envahissent mes plantes
- Activité sportive préférée : regarder des gens jouer au unihockey
- Mon petit vice : mon canapé si confortable
- But dans la vie : survivre au semi-marathon autour du Greifensee en 2024
Auto-évaluation :
Cela doit faire une quinzaine d’années que chaque hiver, j’ai le projet de retrouver une silhouette impeccable avant l’été. Ce qui ne marche jamais. Mais cela ne m’empêche pas de me rendre à la piscine de Winterthour, quel que soit mon tour de taille. Je me rappelle avec émotion de ma forme physique quand j’avais 18 ans (collégien), 22 ans (étudiant) ou même 27 ans (jeune professionnel). À l’époque, mes heures de loisirs étaient presque entièrement consacrées au sport. J’étais fan d’unihockey (sur le terrain, j’entends). Quand j’ai arrêté cette pratique sportive en raison de mon nouveau job, le sport a été réduit à zéro et j’ai pris 15 kilos. J’ai réussi à en perdre quelques-uns, mais mes activités physiques consistent surtout à me prélasser dans mon fauteuil et à monter les escaliers des stades de sport. Ironie du sort, c’est en mangeant avec mon collègue Claudio que nous avons eu l’idée de courir un semi-marathon. 21 kilomètres ? Dans ma lointaine jeunesse, cela correspondait à un entraînement (prolongé, il est vrai) en forêt quand il faisait beau. Je courais un kilomètre en quatre minutes pendant les huit premiers kilomètres. Et chaque séance dépassait les dix kilomètres. En ce temps, j’étais jeune et en pleine possession de mes moyens physiques. Malgré tout, je compte bien pouvoir courir un kilomètre en six minutes. Cela doit être possible, non ? Au moins le premier kilomètre ! Ensuite, les kilomètres suivants me prendront sept minutes chacun. L’essentiel, c’est de ne pas être la lanterne rouge.
Nous sommes un exemple à suivre
Au cours des six prochains mois, nous vous tiendrons au courant de nos progrès. En effet, nous supposons que nous ne sommes pas les seuls à être intéressés par ce genre de défi. Nous vous raconterons les obstacles que nous aurons dû surmonter et les succès nous auront célébrés. Et nous vous parlerons aussi de nos éventuels échecs.
Tout cela, nous le ferons tout seuls comme des grands, sans coachs personnels ni diététiciennes. Notre employeur, Galaxus, ne nous octroiera pas de temps supplémentaire à part celui consacré à la rédaction de ces articles. Tous nos entraînements ainsi que nos changements d’habitudes et de routines se feront pendant le peu de temps libre qui nous reste après nos activités familiales et professionnelles. En d’autres termes, notre situation reflétera celle de nombreuses personnes autour de nous.
Vous auriez envie de vous remettre au sport et d’adopter un mode de vie plus sain ? Votre vie quotidienne, votre travail, les habitudes alimentaires de vos enfants : vous avez mille et une excuses de ne pas le faire ? C’est exactement ce cycle infernal que nous voudrions briser. Nous sommes conscients du fait que nous nous exposons au ridicule en cas d’échec.
Ce ne serait pas une catastrophe pour nous. Ce que nous allons vous présenter dans les prochains épisodes, ce n’est pas une évolution miraculeuse de couch potatoes en marathoniens dotés de six packs. Non, nous voudrions vous présenter deux gars un peu bouffis (dont un, moi, est un peu blessé) qui tentent honnêtement de se bouger le popotin pour le remuscler un chouïa. Je précise que pour avoir un six pack, il faut avoir une masse graisseuse inférieure à 10 %. Nous en sommes éloignés de 17 et 20 %.
Juste pour vous donner une idée du boulot.
Souhaitez-nous bon courage…
… car nous allons en avoir besoin. Que vous nous trouviez complètement dingues ou que vous ayez envie de nous suivre, vous trouverez dans nos articles de quoi vous inspirer (ou vous moquer méchamment). Toutes les deux semaines, l’un de nous deux prendra la plume sur galaxus.ch pour vous dire où nous en sommes question entraînement, succès et échecs.
On ne lâche rien !
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Oliver Fischer
Teamleader Editorial
Oliver.Fischer@digitecgalaxus.chGlobetrotteur, randonneur, champion du monde de wok (pas celui sur la piste de bobsleigh), jongleur avec les mots et passionné de photos.