Projet semi-marathon : gadgets, Garmin et coach
Pour finir le semi-marathon du Greifensee, le bon matériel, la bonne nutrition et la bonne préparation sont nécessaires. J’y accorde beaucoup de temps. J’ai recours au programme d’entraînement de Garmin et à des gels énergisants, et je m’entraîne dans les Alpes grisonnes.
Pu... rée ! Déjà la moitié de passée.
J’en suis presque aux deux tiers de ma préparation.
C’est ce que je me disais il y a plus de trois semaines, juste après mon test de performance suite à ma convalescence (peut-être avez-vous lu mon récit à ce sujet). J’avoue que j’ai presque commencé à stresser. Cela fait trois mois que je cours régulièrement à Winterthour. Durant cette période, j’ai nettement progressé. Je peux courir plus vite, plus longtemps, et je fais 15 kilomètres sans problème, sans m’arrêter.
Il manque néanmoins plus de six kilomètres pour finir la course, fin septembre. Or, à 15 kilomètres, j’atteins déjà mes limites. Le seul moyen de me faire parcourir les derniers kilomètres serait que la voiture-balai me ramasse et m’emmène jusqu’à la ligne d’arrivée.
Un petit coup de main ?
Dès le début, Claudio et moi avons décidé de ne recourir à aucune assistance professionnelle autre que notre test de performance initial. Je m’y tiendrai, mais j’ai plus d’une corde à mon arc : je peux utiliser du matériel que je possède déjà. J’ai un compte chez Garmin, que j’ai créé pour ma montre Forerunner bien avant que nous nous lancions dans cette aventure. Avec mon compte Garmin Connect, j’ai accès à des programmes d’entraînement et de préparation prédéfinis pour diverses distances, dont le semi-marathon.
Depuis le 22 juin, mon coach virtuel de course à pied s’appelle Greg. Greg a généré un programme d’entraînement de trois mois en fonction du temps que j’aimerais réaliser le jour du semi-marathon et de l’effort nécessaire. Je suis scrupuleusement ses consignes, dans la limite du possible. Il m’impose quatre courses par semaine. Je suis fier de vous annoncer que je n’en ai pas manqué une seule jusqu’à maintenant, quoique j’ai décalé une séance, une fois. Typiquement, une semaine d’entraînement se compose d’une course tranquille pour commencer, puis de deux séances plus rapides ou avec des intervalles, et d’une course d’endurance pour finir.
Si je me fie à mon coach et à ma montre (je n’ai pas trop le choix), je suis sur la bonne voie pour atteindre mon objectif de performance. Par contre, si j’annule mes entraînements pendant les trois semaines qui suivent le 20 juillet pour partir en vacances...
Gadgets, matériel et équipement
Jusqu’à maintenant, je me suis retenu d’écrire quoi que ce soit au sujet de mon équipement de running. Notamment parce qu’initialement, je ne me suis rien acheté pour ce projet. J’ai simplement commencé à m’entraîner avec les affaires qui étaient déjà en ma possession. Il y a quelques jours, ma femme m’a toutefois regardé avec insistance alors que je déballais un colis de Galaxus : « Encore des vêtements de sport ? Tu ne crois pas que ça commence à bien faire ? »
Ouiiiiii, bon, d’accord. Je l’admets, j’ai fait quelques achats. Mais pas tant que ça, en fait ! En tout cas, c’est mon avis. Du moins, que des objets dont j’avais vraiment besoin. Je tiens à préciser que j’utilise encore tout l’équipement que j’avais avant.
Mon matériel de course actuel
Évidemment, le plus important pour courir, ce sont les chaussures. J’ai des Asics, comme à l’époque où j’étais encore actif, il y a plus de 15 ans. Leurs chaussures de course me vont comme un gant depuis toujours. Je possède ces deux modèles, depuis respectivement trois ans et un an et demi :
J’ajoute une autre paire à la liste, que je me suis offerte pour mes premiers essais de trail pendant mes vacances dans les Grisons.
Ensuite, la Forerunner 935 et une ceinture cardio de Garmin. Je suis globalement très satisfait des deux produits, quoique l’affichage du GPS de la montre a parfois une sorte de hoquet.
Au même titre que mes nouvelles chaussures de trail, les deux t-shirts viennent de chez Dynafit. J’ai déjà couru avec, et je les trouve très agréables sur la peau, sûrement grâce à leur légèreté et à la finesse du tissu. Ils complètent ma collection composée jusqu’à maintenant de t-shirts Craft.
J’ai trois shorts pour la course à pied. J’en ai un d’une marque suisse qui était tendance à l’époque, et deux de Nike, identiques, que je me suis achetés dans un magasin d’usine du sud de la Suisse.
En hiver, j’alterne avec deux paires de collants Skins que j’ai depuis longtemps aussi, 15 ans pour l’une d’entre elles.
Si, comme la semaine dernière, le soleil sort sa tête, je mets une casquette d’Ortovox et une paire de lunettes de soleil recommandée, que dis-je, idolâtrée par notre rédacteur sportif Patrick Bardelli depuis l’année dernière.
Par des conditions plus froides ou humides, j’enfile une veste de running de CMP Campagnolo. Elle vient des magasins d’usine dont je vous parlais et n’est malheureusement pas disponible dans notre assortiment.
Et à part ça ? Ah oui, les écouteurs. J’ai arrêté d’essayer de mettre de la musique rythmée pour aller courir, car le tempo ne correspondait quasiment jamais au mien. En revanche, je profite de mes sessions de course à pied pour écouter des podcasts avec les OpenRun Pro de Shokz, dont l’évaluation par notre rédactrice sportive Siri Schubert est très positive.
Je les ai aussi depuis bien avant le début de ma préparation au semi-marathon du Greifensee.
Vu comme ça, on dirait qu’il y a beaucoup d’équipement. C’est le cas ! Mais justement, le matériel que j’ai acheté ces quatre derniers mois se limite aux shorts, à la veste en promotion, aux lunettes de soleil, aux deux nouveaux t-shirts et aux chaussures de trail. Ça va encore, non ?
Ah, j’ai failli oublier de vous parler de nutrition. C’est un sujet récurrent chez moi. La dernière fois que je vous en ai parlé, j’avais déjà le semi-marathon dans un coin de ma tête. Je me suis entretenu avec Siri au sujet des produits qu’elle a testés. Je me suis laissé inspirer et me suis procuré un stock de gels énergisants de différents fabricants, que je teste au fur et à mesure de mes entraînements.
Je n’ai pas testé tous les gels, mais ceux de Peak Punk me plaisent déjà particulièrement. C’est bien dosé, le goût est bon, la consistance est agréable et ne donne pas envie de se rincer la bouche à chaque fois.
Répétition générale
Depuis avril, j’ai envie de m’inscrire à une course légèrement plus courte que le semi-marathon du Greifensee. L’idée serait de me préparer comme pour le jour J, pour m’habituer au stress qui monte jusqu’au top départ. Plus concrètement, j’ai pensé au Madrisa Trail, qui a lieu début août à Klosters, dans les Grisons. Il s’agit d’une boucle qui part de Klosters et passe par Monbiel.
Je vous raconterai.
Si vous voulez savoir quels objectifs Claudio et moi accomplissons (ou pas) depuis trois mois, vous pouvez lire nos exploits ci-dessous.
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Globetrotteur, randonneur, champion du monde de wok (pas celui sur la piste de bobsleigh), jongleur avec les mots et passionné de photos.